Saleh al-Arouri : Les négociations sur les otages suspendues jusqu’à après la guerre
Le haut responsable du Hamas assure que tous les otages femmes et enfants ont été libérés, et que ceux encore détenus sont tous des soldats ou d'anciens soldats
Saleh al-Arouri, chef adjoint du politburo du groupe terroriste palestinien du Hamas, a déclaré dans une interview accordée à Al Jazeera samedi que les négociations avec Israël pour de nouvelles libérations d’otages en échange de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël se sont arrêtées, et qu’il n’y aura pas d’autres échanges tant qu’Israël n’aura pas mis fin à sa guerre à Gaza.
Al-Arouri a affirmé que le Hamas avait libéré toutes les femmes et tous les enfants qu’il détenait ainsi que tous les ressortissants étrangers, et que les otages restants à Gaza étaient tous des soldats et d’anciens soldats.
Israël affirme que les terroristes de Gaza détiennent toujours 15 femmes civiles et deux enfants pris en otage lors de l’assaut du 7 octobre sur le sud d’Israël.
« Dès le début, le Hamas a annoncé que les prisonniers étrangers devaient être libérés sans compensation, et que les enfants et les femmes pris en otage n’étaient pas une cible et seraient libérés », a déclaré al-Arouri.
« Les prisonniers restants entre nos mains sont des soldats et d’anciens soldats, et il n’y aura pas de négociations les concernant jusqu’à la fin des hostilités », a-t-il ajouté.
Cette catégorie comprend des hommes plus âgés, dont certains servent encore dans les réserves de Tsahal, a-t-il affirmé. Il a déclaré que le groupe terroriste avait fixé des conditions pour la libération des otages qu’il détient toujours, conditions différentes de celles qu’il avait déjà libérées, et a affirmé qu’Israël avait rejeté ces conditions.
Au moment de l’effondrement de la trêve, 136 personnes – 114 hommes, 20 femmes et deux enfants – étaient encore retenues en otage par les groupes terroristes de Gaza. Dix d’entre elles ont 75 ans et plus. La grande majorité d’entre elles, 125, sont israéliennes. Onze sont des ressortissants étrangers, dont huit sont originaires de Thaïlande.