Dermer : il n’y a « pas de décalage entre Israël et les Etats Unis » – une première depuis des années
La conférence de l'AIPAC s'est ouverte sur la nécessité de faire en sorte qu'Israël reste une question bipartisane. L'ambassadeur israélien aux Etats Unis a souligné pour sa part la qualité des liens entre Israël et l'Amérique à l'ère de Trump

Ouvrant la conférence, la présidente de l’AIPAC Lillian Pinkus a imploré les participants à faire en sorte qu’Israël reste une question bipartisane au sein d’une Amérique de plus en plus divisée.
« Nous avons besoin de militants pro-israéliens des deux côtés de l’échiquier », a-t-elle expliqué dans son discours d’ouverture.
Pinkus a noté les changements politiques dramatiques survenus au cours des huit dernières années ainsi que les « divisions » actuelles dans le discours américain.
Pour qu’Israël reste une question bipartisane, « les Républicains ont besoin des Démocrates et les Démocrates ont besoin des Républicains », a-t-elle ajouté.
Lors de la conférence, l’ambassadeur israélien aux Etats Unis Ron Dermer a également pris la parole, saluant le vice-président américain Mike Pence en affirmant qu’Israël « n’a pas de meilleur ami ».
Il a également fait l’éloge de Paul Ryan, Robert Menendez, et de l’envoyée de Washington à l’ONU Nikki Haley, qui a « enfin apporté un peu de clarté morale aux Nations unies ».
Israël pense que « nous pouvons enfin être sérieux » et « briser la majorité anti-israélienne à l’ONU une bonne fois pour toute » grâce à Haley, a-t-il dit.
« Je sais qu’aujourd’hui, rassembler les gens est plus difficile que jamais », a-t-il déclaré aux activistes pro-israéliens, évoquant les tensions partisanes aux Etats Unis et ajoutant que « la gratitude d’Israël est plus grande qu’elle ne l’a jamais été ».
Et il a également loué la relation israélo-américaine à l’ère de la présidence Trump.
« Pour la première fois depuis de nombreuses années, peut-être même depuis des décennies, il n’y a pas de décalage entre nos deux gouvernements. Nos gouvernements reconnaissent que le plus important de nos défis est l’Iran », a dit Dermer.
Il a ajouté que « deux esprits s’étaient rencontrés » lors de la réunion entre Netanyahu et Trump, au cours de la visite du Premier ministre à Washington le mois dernier.
Sur la paix au Moyen Orient, Dermer a expliqué qu’il y a « une perspective réelle » de « réconciliation dans la région ».
Il a également salué l’assistance militaire des Etats Unis et les valeurs partagées.