Selon le père d’une soldate tuée le 7 octobre, le Hamas lui avait souhaité son anniversaire quelques semaines avant l’attaque
Le Hamas « était bien préparé et nous avons perdu parce que nous n'avions aucune idée de ce qu'ils savaient. », a dit le père de la soldate assassinée

Dans un témoignage glaçant, Eyal Eshel, dont la fille, la sergent Roni Eshel, a été tuée sur la base militaire israélienne de Nahal Oz le 7 octobre 2023, a fait savoir que quelques semaines avant l’attaque du groupe terroriste, des agents du Hamas avaient brandi une pancarte disant « Mazal Tov » à sa fille, le jour de son anniversaire.
Eshel a indiqué que sa fille en avait fait part à ses supérieurs, mais que rien n’avait été fait à ce sujet, indique Ynet.
Selon lui, c’est la preuve que le Hamas connaissait des détails précis sur les agents de la base de Nahal Oz et les soldates de surveillance qui y étaient stationnés.
« Les terroristes du Hamas se tenaient de l’autre côté de la clôture avec une banderole », a expliqué Eshel à Ynet. « Ils savaient que c’était le jour de son anniversaire. »

« C’est bien la preuve que le Hamas savait tout… Ils connaissaient le noms [des soldats] grâce aux réseaux de communication, ils les écoutaient sans cesse », a-t-il ajouté.
Le Hamas « était bien préparé et nous avons perdu parce que nous n’avions aucune idée de ce qu’ils savaient. »
Selon Ynet, l’armée israélienne n’a pas réagi aux propos d’Eshel.

Roni Eshel, qui avait 19 ans, a été tuée le 7 octobre 2023 avec 14 autres soldates de surveillance lors de l’attaque du Hamas contre la base militaire de Nahal Oz.
Lors de cette même attaque, sept soldates de surveillance ont été prises en otage et séquestrées à Gaza : Ori Megidish, qui a été secourue par l’armée israélienne dans les tout premiers jours de la guerre, Noa Marciano, tuée en captivité, et Karina Ariev, Daniella Gilboa, Liri Albag, Agam Berger et Naama Levy, libérées elles par le Hamas à la faveur de l’actuel accord de cessez-le-feu.