Sgt. Yaël Leibushor, 20 ans, aimait la nature et rêvait de faire le « Shvil Israel »
Assassinée par des terroristes du Hamas qui avaient envahi la base militaire de Nahal Oz, dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023
La sergente Yaël Leibushor, 20 ans, soldate de surveillance de l’armée israélienne – en hébreu tatzpitaniyot – de la 414e unité du Corps de Défense des frontières, originaire de Gea, a été tuée lorsque des terroristes palestiniens du Hamas ont pris d’assaut la base militaire Nahal Oz, le 7 octobre.
Sa famille a déclaré qu’elle était en service lorsque l’assaut du Hamas a été lancé et qu’elle a calmement rendu compte à ses supérieurs de l’activité transfrontalière, indiqué aux troupes où se rendre et alerté les équipes de sécurité locales du kibboutz dont elle avait la charge. Elle a continué à travailler jusqu’à ce que des terroristes du Hamas lancent des grenades à l’intérieur de la salle de guerre de la base, a indiqué sa famille.
Elle laisse dans le deuil ses parents, Gili et Hagaï, ainsi que son frère Ido et sa sœur Tamar. Elle a été enterrée le 12 octobre dans sa ville natale.
Sa famille a souligné qu’avant de rejoindre les rangs de Tsahal, elle avait effectué une année de service national dans une agence de protection de l’environnement à Mitzpe Ramon, et qu’elle aimait profondément le désert. Elle aimait également la broderie et brodait différents objets pour ses amis de la base.
Pour marquer ce qui aurait été son 21e anniversaire, le 16 décembre, sa famille a demandé à ses proches de célébrer l’événement en envoyant des photos de « 21 » prises dans la nature, dans le désert, avec des fruits, des légumes ou des fleurs.
Sa grand-tante, Ayala Iluz, a écrit sur Facebook que Yaël était « une belle fille, qui aimait la nature et le désert, était responsable et excellente, morale et avec un bon cœur ».
Après son service militaire, elle « voulait travailler à la protection des nids de tortues de mer (…) et son rêve était de faire la randonnée ‘Shvil Israel' », a ajouté Iluz.
« Yaeli a été tuée comme elle a vécu – pleine de dévouement et de responsabilité pour son travail, surveillant et observant, restant sur place jusqu’à la fin. Malgré la grande tristesse, nous devons poursuivre son chemin, pour nous assurer que l’inspiration qu’elle nous a donnée, par son comportement, par son amour des gens, de la nature et de la terre, sera complètement honorée. »
Sa mère, Gili Leibushor, a déclaré à la chaîne publique israélienne Kan que sa fille était une « jeune et merveilleuse femme » qui « aimait broder ».
« Si vous voyez une soldate avec une broderie à sa ceinture – c’est une amie de Yaël. »
Elle a indiqué que Yaël voulait étudier le biomimétisme – « qui est un domaine qui s’intéresse au génie de la nature et à la façon dont l’humanité peut l’utiliser » – et que la famille a fait le vœu de faire la randonnée « Shvil Israel » – qui traverse entièrement Israël du nord au sud – en sa mémoire, réalisant ainsi l’un de ses souhaits.
Sur Instagram, sa mère a écrit qu’en tant que jeune enfant, Yaël était pleine d’innocence, qu’elle a su préserver en grandissant.
« En grandissant, face à une réalité moins innocente, tu as cru au bon et tu as fait le bien. Tu croyais que les gens étaient naturellement bons – la vérité, c’est que le monde te souriait et que tu lui souriais en retour. »
« Ta foi dans les gens était basée sur la certitude qu’il était normal de vouloir, d’espérer, de souhaiter – le cynisme de la vie actuelle ne t’empêchait pas de croire au pouvoir de l’espoir. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.