Israël en guerre - Jour 55

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Si Israël le supervise, Netanyahu n’est pas opposé à un port à Gaza

Le Premier ministre dit aussi que le cabinet de sécurité a discuté de le menace des tunnels à de multiples reprises avant la guerre de 2014 et n’a pas été pris par surprise

Les Palestiniens brandissent leur drapeau national lors d'un rassemblement pour montrer leur soutien aux militants à bord d'une flottille qui mettent le voile pour Gaza pour tenter de briser le blocus israélien sur Gaza, dans le port de Gaza ville, le 24 juin 2015 (Crédit : AFP / Mahmud Hams)
Les Palestiniens brandissent leur drapeau national lors d'un rassemblement pour montrer leur soutien aux militants à bord d'une flottille qui mettent le voile pour Gaza pour tenter de briser le blocus israélien sur Gaza, dans le port de Gaza ville, le 24 juin 2015 (Crédit : AFP / Mahmud Hams)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué lundi qu’il n’était pas opposé à la construction d’un port dans la bande de Gaza dirigée par le Hamas, à condition qu’Israël vérifie toutes les livraisons entrant et sortant de l’enclave côtière.

Pendant une conférence de presse avec les correspondants militaires, Netanyahu a également déclaré que le cabinet de sécurité d’Israël avait discuté huit fois de la menace des tunnels de la bande de Gaza avant le déclenchement de la guerre de l’été 2014.

« L’Opération Bordure protectrice n’était pas la deuxième Guerre du Liban, a déclaré Netanyahu. L’affirmation que nous n’étions pas préparés et que nous ne connaissions pas la menace des tunnels est à l’opposé de la vérité. »

Le Premier ministre, qui a été critiqué à de multiples reprises par son partenaire de coalition Naftali Bennett, président du parti HaBayit HaYehudi parce qu’il aurait échoué à préparer efficacement les forces israéliennes à s’attaquer aux tunnels terroristes du Hamas, a souligné que le cabinet de sécurité avait discuté des tunnels dès janvier 2013, plusieurs fois pendant l’année et demi qui a suivi.

Un enfant palestinien dans un tunnel du Hamas dans la bande de Gaza, dans une vidéo publiée par le groupe terroriste le 20 juillet 2016. (Crédit : capture d'écran Facebook)
Un enfant palestinien dans un tunnel du Hamas dans la bande de Gaza, dans une vidéo publiée par le groupe terroriste le 20 juillet 2016. (Crédit : capture d’écran Facebook)

Il a également annoncé aux journalistes que les discussions sur le port de Gaza étaient en cours, et seraient conditionnées, nécessitant une supervision israélienne de toutes les livraisons pour s’assurer qu’aucun matériel qui ne pourrait être utilisé pour des attaques terroristes contre des Israéliens ne tombe entre les mains du Hamas.

Le Hamas demande depuis longtemps un port maritime et d’autres assouplissements du blocus de sécurité qu’Israël et l’Egypte imposent à Gaza. Ce blocus est conçu pour empêcher le Hamas, un groupe terroriste islamiste qui a ouvertement juré de détruire Israël, d’importer des armes.

Le Premier ministre a rendu hommage au ministre de la Défense, Avigdor Liberman, qui a pris son poste en mai, disant qu’il faisait un « excellent travail ».

Netanyahu a également déclaré lundi qu’il ne regrettait pas sa conversation téléphonique avec Charlie Azaria, le père d’Elor Azaria, le soldat accusé d’avoir tiré sur un assaillant palestinien désarmé à Hébron en mars dernier. Azaria est actuellement jugé pour homicide à la cour militaire de Jaffa.

Il a déclaré que pendant cette conversation il y a environ quatre mois, il avait dit à Charlie Azaria qu’il pouvait faire confiance à l’armée. Netanyahu a déclaré qu’il « fait confiance aux soldats, aux officiers, au système judiciaire militaire et au chef d’Etat-major. »

Elor Azaria, soldat israélien jugé pour homicide, et son père Charlie, devant la Cour militaire de Jaffa, le 6 juillet 2016. (Crédit : Flash90)
Elor Azaria, soldat israélien jugé pour homicide, et son père Charlie, devant la Cour militaire de Jaffa, le 6 juillet 2016. (Crédit : Flash90)

Netanyahu a déclaré lundi qu’il avait dit à Charlie Azaria que quand tous les faits seront connus, « peut-être de nouvelles informations seraient mises au jour » qui pourraient exonérer Elor.

Elor Azaria a subi un contre-interrogatoire à la barre lundi pour le deuxième jour de suite au tribunal militaire, répondant aux questions de l’accusation sur l’incident du 24 mars, pendant lequel il a été filmé en train de tirer dans la tête d’Abdel-Fattah al-Sharif, près de 15 minutes après que Sharif a été blessé par des soldats quand il tentait de les poignarder à Hébron.

Peu après la fusillade, pendant que les chefs militaires et le ministre de la Défense d’alors, Moshe Yaalon, fustigeaient ce qu’ils disaient sembler être un tir illégal, Netanyahu avait déclaré que, « en tant que père de soldat et premier ministre, je voudrais le répéter : l’armée israélienne soutient ses soldats. »

« Je suis convaincu qu’un examen de l’évènement de Hébron aura lieu, avec responsabilité et sagesse. Connaissant le système judiciaire militaire, je suis convaincu que la cour considèrera toutes les circonstances de l’incident », avait déclaré à l’époque le Premier ministre.

Netanyahu a déclaré lundi qu’il maintenait totalement les remarques qu’il avait alors faites.

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