Soda, douceurs et schnitzels bannis des menus scolaires
Pâte au blé complet, tofu, fromages allégés et salades saines seront les produits de base des enfants après la mise en place de la directive

Les élèves israéliens verront bientôt leurs bourekas, schnitzels et sucettes remplacés par des fruits frais, des fromages et des pâtes au blé complet, après l’annoncé lundi par le ministère de l’Education d’une réforme des programmes de nutrition scolaire.
Les recommandations interdisent la vente ou le service de bonbons, d’en-cas, et de nourritures grasses ou sucrées aux élèves des écoles et des jardins d’enfants dans tout Israël.
La directive du ministère, publiée après un processus de réforme du régime des écoles qui a commencé sous un précédent ministre de l’Education, Gideon Saar, a listé les types de nourritures et boissons interdites et a précisé ce qui serait autorisé au menu.
Des aliments populaires à l’école comme le malawah (sorte de pain frit et rond), le schnitzel, les viandes hachées, les hot dogs et les bourekas (sorte de friands avec différentes garnitures) seront interdits dans les cantines des écoles.
La directive a également interdit la vente d’en-cas sucrés comme des barres chocolatées, des pâtisseries, des croissants et des bonbons, ainsi que des boissons énergétiques, des sodas, des jus et des boissons allégées.
La directive a également établi quel type de nourriture et de boisson était autorisé dans les écoles. La pâte à tartiner au chocolat largement trouvée dans les sandwiches d’école sera remplacée par une préparation fromagère allégée en matières grasses. De l’avocat, des tomates et d’autres légumes frais remplaceront les petits pains. Et les sucres rapides sortiront du menu, faisant de la place pour les pâtes et le pain à la farine de blé complet, aux salades de fruits et de légumes et aux sauces salades avec moins de 9 % de graisses.
La réforme des menus des écoles a été reprise par Shai Piron, qui a succédé à Gideon Saar au ministère de l’Education après les élections de 2013 de la Knesset. Pendant qu’il était ministre, une loi a été votée déterminant les amendes qui devraient être imposées à quiconque viole les nouvelles directives.
Les amendes seront de 6 000 shekels (1 430 euros) pour avoir vendu de la nourriture ou une boisson interdite, et de 1 500 shekels (360 euros) pour les vendeurs qui n’indiquent pas la valeur nutritionnelle de leurs produits.
Les nouvelles directives devraient être soumises à l’approbation de la commission de l’Education de la Knesset dans les semaines qui viennent.
Une fois approuvée, la directive du ministère sera appliquée, mais les amendes ne seront mises en place qu’en 2017, pour laisser un temps d’adaptation aux nouvelles règles.
Le nombre d’élèves qui mangent un déjeuner fourni par le système éducatif est de 200 000, selon le quotidien Haaretz. Le coût d’un déjeuner scolaire varie entre 8 à 12,50 shekels (1,90 à 3 euros).