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Suspicions de crime raciste juif dans une ville arabe du nord d’Israël

Les pneus de 21 véhicules ont été crevés à Jisr az-Zarqa et des graffiti ont été tagués sur un mur en lien avec une récente destruction d'habitation dans l'implantation d'Yitzhar

Des graffitis appelant à la haine découverts dans la ville arabe israélienne de Jisraz-Zarka, le 31 juillet 2019. (Crédit :  Police israélienne)
Des graffitis appelant à la haine découverts dans la ville arabe israélienne de Jisraz-Zarka, le 31 juillet 2019. (Crédit : Police israélienne)

Mercredi, la police a ouvert une enquête sur un possible crime raciste après que des véhicules ont été vandalisés dans la ville arabe israélienne du nord, dans la deuxième attaque du genre dans la communauté arabe israélienne en quelques jours.

Les pneus de 21 véhicules ont été crevés à Jisr az-Zarqa, a déclaré la police dans un communiqué.

Les graffiti tagués sur un mur évoquaient une implantation cisjordanienne où les autorités israéliennes ont détruit plus tôt cette semaine plusieurs structures illégales.

Les graffiti disaient « La colline d’Yitzhar – nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas ».

La police a déclaré que des équipes scientifiques se sont rendues sur place pour rassembler des preuves et que des policiers ont ouvert une enquête sur l’incident.

Lundi, les forces de sécurité ont démoli plusieurs structures illégales dans l’implantation cisjordanienne du nord d’Yitzhar. Au cours d’affrontements avec la police, des manifestants auraient crevé les pneus de plusieurs véhicules de police et un agent de la police aux frontières a été légèrement blessé alors que les manifestants ont jeté des pierres aux forces de sécurité.

Dimanche, des vandales ont endommagé plusieurs camions et tagué des messages de haine en hébreu comme « Mort aux Arabes » dans la ville arabe israélienne du centre du pays à Kafr Qassem.

Certains des camions avaient les pneus crevés et d’autres ont eu leur pare-brise défoncé, a déclaré la police. Des messages graffiti tagués sur les véhicules, mais aussi sur les murs adjacents comprenaient les slogans « Arrêtez l’assimilation », le « Racisme ou l’assimilation » et « La nation d’Israël vit ».

Les attaques sur les villes arabes israéliennes dans le contexte de crimes racistes sont rares en comparaison avec les attaques qui visent régulièrement des villages palestiniens en Cisjordanie, où les suspects n’ont presque jamais été appréhendés par la police.

Les incidents, souvent qualifiés comme « attaque du prix à payer », sont habituellement limités à des incendies et à des graffiti, mais comprennent parfois des agressions physiques et même des meurtres.

Plus tôt ce mois, la Douzième chaîne d’information a rapporté une augmentation massive du nombre de crimes racistes contre des Palestiniens. En 2016, il y a eu 52 incidents dans le genre, en 2017, le nombre est passé à 75, et en 2018, il y a eu un pic avec 205 attaques.

Pourtant, une source dans le domaine de la sécurité a noté que jusqu’à présent, 2019 avait enregistré une chute du nombre d’attaques racistes. Le reportage télévisé n’a pas donné un chiffre total pour cette année.

La source a identifié l’implantation d’Yitzhar comme le foyer principal des problèmes, alors que l’implantation avec ses avant-postes était souvent liée à des attaques sur des Palestiniens et leur propriété.

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