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Terrorisme et armes biologiques ou chimiques : quelques précédents

Le Premier ministre français a récemment mis en garde contre d'éventuelles attaques de ce type

A photomicrograph of Bacillus anthracis bacteria using Gram-stain technique. Anthrax is diagnosed by isolating B. anthracis from the blood, skin lesions, or respiratory secretions, or by measuring specific antibodies in the blood of persons with suspected cases. (photo credit:  Centers for Disease Control and Prevention, US Department of Health and Human Services/Wikipedia Commons)
A photomicrograph of Bacillus anthracis bacteria using Gram-stain technique. Anthrax is diagnosed by isolating B. anthracis from the blood, skin lesions, or respiratory secretions, or by measuring specific antibodies in the blood of persons with suspected cases. (photo credit: Centers for Disease Control and Prevention, US Department of Health and Human Services/Wikipedia Commons)

La diffusion de gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995 constitue l’exemple le plus tragique de recours par des terroristes à des armes chimiques et bactériologiques, un risque évoqué jeudi par le Premier ministre français Manuel Valls.

Le « pire crime terroriste » de l’histoire du Japon

Le 20 mars 1995, cinq disciples de la secte japonaise Aum Vérité Suprême déposent des sacs en plastique remplis de gaz sarin dans cinq rames du métro de Tokyo.

Percés par des pointes de parapluie, les sacs libèrent le sarin, un gaz plus mortel que le cyanure inventé par les nazis, provoquant la mort de 13 personnes et intoxiquant près de 6 300 voyageurs.

Quelque temps auparavant en juin 1994, lors d’une sorte de répétition, plusieurs fidèles « illuminés » d’Aum avaient répandu du gaz sarin au pied d’un immeuble résidentiel de la ville de Matsumoto (centre du japon) durant la nuit, faisant huit morts et environ 600 blessés.

Le gourou de la secte Aum, Shoko Asahara et 12 de ses disciples ont été condamnés à mort, mais aucun n’a encore été exécuté.

De l’anthrax dans la foulée du 11-septembre

Sept jours après les attentats du 11-septembre 2001, des lettres contenant de la poudre contaminée au bacille de charbon (anthrax) sont adressées à des médias, de grandes institutions ainsi qu’à des sénateurs américains.

Cinq personnes décèdent et 17 sont infectées par la bactérie. Celle-ci engendre une maladie rapidement mortelle, et se manifeste par de sévères infections cutanées et une détresse respiratoire.

L’envoi de ces courriers empoisonnés alors que le pays est encore sous le choc des attaques terroristes, créé une véritable psychose.

L’enquête du FBI a conclu que Bruce Ivins, un scientifique de l’administration américaine, était le seul responsable de l’envoi des lettres. Il s’est suicidé peu avant que la justice ne rende ses conclusions. L’enquête a été critiquée, accusée de reposer essentiellement sur des preuves indirectes.

En avril 2013, en pleine alerte au terrorisme après l’attentat de Boston (trois morts), des lettres empoisonnées à la ricine, poison végétal sous forme de poudre, envoyées à Barack Obama, au sénateur républicain du Mississippi Roger Wicker, et à un juge de ce même Etat, sont découvertes avant de parvenir à leurs destinataires. Un professeur d’arts martiaux, James Everett Dutschke, a été condamné en 2014 à 25 ans de prison pour l’envoi de ces lettres.

En 2004, le Sénat et la Maison Blanche avaient reçu des lettres contenant ce poison, quelques mois après le département des Transports et déjà, la Maison Blanche.

En 1984, dans l’Oregon (nord-ouest), une secte religieuse avait empoisonné avec de la salmonelle des buffets de salade dans des restaurants, rendant malade 750 personnes.

Par ailleurs, plusieurs attentats chimiques en préparation ont été déjoués, notamment fin 2002 en France ou au Royaume-Uni en 2003.

Le recours à des substances suspectes a souvent donné lieu à de fausses alertes, comme récemment en Turquie, où de la « poudre jaune » envoyée à plusieurs consulats, s’est avérée être de la simple craie.

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