Israël en guerre - Jour 471

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Tsahal a tué des chefs du Hamas impliqués dans l’infiltration de parapentes le 7 octobre

L'armée dément avoir frappé l'hôpital Kamal Adwan, après que 29 morts et des dizaines de blessés ont été signalés dans l'un des derniers hôpitaux fonctionnels du nord de Gaza

Illustration : Des troupes de la 401e brigade du Corps Blindé Mécanisé opérant dans le nord de Gaza, à Jabaliya, sur une photo publiée le 4 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Illustration : Des troupes de la 401e brigade du Corps Blindé Mécanisé opérant dans le nord de Gaza, à Jabaliya, sur une photo publiée le 4 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

L’armée israélienne et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet ont déclaré vendredi que plusieurs hauts responsables du Hamas ont été éliminés lors des récentes frappes aériennes israéliennes sur Gaza, y compris un chef qui a orchestré l’utilisation de parapentes par le groupe terroriste palestinien pour s’infiltrer en Israël le 7 octobre 2023.

Tsahal a également démenti les allégations selon lesquelles les troupes israéliennes auraient pris pour cible l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, alors que les autorités de Gaza, dirigées par le Hamas, ont fait état de 29 morts dans cet établissement.

L’armée a déclaré que Nidal al-Najjar, le commandant des forces aériennes du groupe terroriste palestinien du Hamas dans la ville de Gaza, a été tué lors d’une frappe aérienne mardi.

Selon Tsahal, Najjar était l’un des instigateurs de l’infiltration aérienne du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, lorsque des terroristes en parapente ont survolé la frontière vers le sud, faisant partie du groupe qui a tué plus de 1 200 personnes et pris 251 autres en otage.

Au cours de la guerre qui a suivi, Najjar était responsable des défenses aériennes du Hamas et a mené des attaques de drones chargés d’explosifs contre les troupes opérant à Gaza, a ajouté l’armée.

Majdi Aqilan, commandant de compagnie et commandant adjoint du bataillon Shati du Hamas basé à Gaza City, a également été tué lors d’une frappe aérienne au cours de la semaine dernière, a indiqué Tsahal.

Les destructions causées par les terroristes du Hamas dans le kibboutz Nahal Oz, près de la frontière entre Israël et Gaza, dans le sud d’Israël, le 20 octobre 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Lors du pogrom du 7 octobre, Aqilan était l’un des commandants qui ont dirigé l’assaut et la prise d’otages au kibboutz Nahal Oz, selon l’armée.

La frappe a également tué Mamdouh Mehna, a indiqué Tsahal. Selon l’armée, Mehna était un spécialiste des tunnels au sein de la brigade du Hamas à Gaza et avait également participé au massacre de Nahal Oz.

Ahmed Suwaidan, un commandant de compagnie du bataillon Shati, a également été éliminé lors de la frappe, a ajouté Tsahal. Ce dernier était impliqué dans l’enlèvement de civils israéliens pour les emmener de force à Gaza au cours de l’assaut du Hamas.

L’armée a également affirmé que les terroristes du Hamas avaient perpétré des attaques contre Israël et les troupes à Gaza tout au long de la guerre.

Des dizaines de morts signalées à Kamal Adwan ; Tsahal dément avoir pris l’hôpital pour cible

L’armée a démenti avoir frappé ou effectué un raid sur l’hôpital Kamal Adwan à Jabaliya, affirmant qu’elle opérait à proximité de l’établissement.

Depuis deux mois, la zone fait l’objet d’une opération intense de Tsahal visant à empêcher le Hamas de se reconstituer dans le nord de la bande de Gaza.

« Contrairement aux informations diffusées ces derniers jours, l’armée n’a pas frappé l’hôpital Kamal Adwan et n’a pas mené d’opération à l’intérieur de celui-ci », a déclaré Tsahal dans un communiqué, ajoutant que les troupes « continueraient à mener des opérations contre les infrastructures terroristes et les terroristes « dans le nord de la bande de Gaza, y compris » à proximité » de l’hôpital.

Des personnes constatant les dégâts à l’extérieur de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, le 6 décembre 2024. (Crédit : AFP)

Cette déclaration intervient après que l’agence de défense civile du territoire dirigé par le groupe terroriste palestinien du Hamas a fait état de 29 morts et des dizaines de blessés vendredi lors de frappes israéliennes autour de l’hôpital, l’un des derniers établissements de santé en état de fonctionnement dans le nord de la bande de Gaza.

Mahmud Bassal, porte-parole de l’agence, a déclaré que les troupes israéliennes étaient entrées dans l’hôpital, avaient évacué les patients et arrêté plusieurs Palestiniens.

Un représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré aux journalistes que des troupes israéliennes avaient été aperçues pour la première fois devant l’hôpital à 4 heures du matin et que l’hôpital avait été bombardé alors qu’aucun ordre d’évacuation officiel n’avait été émis.

Il a ajouté qu’un « nombre substantiel » de personnes, y compris des patients et du personnel, se trouvaient encore dans l’hôpital, qui restait « au minimum opérationnel ».

Des ambulances transportant des blessés palestiniens roulant sur la route principale Salah al-Din à Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza, le 4 décembre 2024. (Crédit : Omar Al-Qattaa/AFP)

Selon Hossam Abu Safieh, directeur de l’hôpital, « une série de frappes aériennes a touché les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs ».

Il a ajouté que quatre membres du personnel avaient été tués et qu’il ne restait plus aucun chirurgien sur place.

Ces informations concernant les frappes survenues à Kamal Adwan sont apparues quelques jours seulement après que l’OMS a déclaré qu’une équipe médicale d’urgence s’était rendue à l’hôpital pour la première fois en 60 jours.

Depuis Gaza City, le Dr Faradina Sulistiyani, chirurgien au sein de l’équipe, a déclaré à l’AFP que les sept membres de son équipe avaient quitté les lieux à pied pendant les bombardements.

Les troupes israéliennes ont mené des raids sur Kamal Adwan à plusieurs reprises depuis le début de la guerre. L’hôpital a déclaré qu’Ahmad al-Kahlut, le directeur de son unité de soins intensifs, avait été tué lors d’une frappe aérienne à la fin du mois dernier.

Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a déclaré que seuls 37 hôpitaux et dispensaires restaient opérationnels dans l’enclave, mais qu’ils manquaient d’équipements essentiels, de personnel, de fournitures médicales et de carburant.

Les trois principaux hôpitaux de la partie nord du territoire fonctionnent à peine et ont subi des raids répétés depuis qu’Israël a déployé des chars à Beit Lahiya et les localités voisines de Beit Hanoun et Jabaliya en octobre, a indiqué le ministère.

Un camion chargé de livrer de la farine à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, le 6 décembre 2024. (Crédit : COGAT)

De grandes parties du nord de la bande de Gaza sont coupées de l’aide car Tsahal y mène des opérations contre les terroristes du Hamas. La plupart des civils ont été évacués, mais des milliers d’entre eux vivent toujours dans des conditions désastreuses.

Au cours de l’opération, le Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens (COGAT), l’organe de l’armée israélienne chargé de la coordination de l’aide humanitaire à Gaza, a déclaré qu’il avait aidé à transporter des milliers de sacs de farine à Beit Hanoun.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, le nombre de morts à Gaza depuis le début de la guerre dépasserait les 44 000. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, car ils incluent ses propres terroristes tués en Israël et à Gaza, ainsi que les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes et retombant à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël affirme avoir tué 18 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023. En annonçant l’accord de cessez-le-feu conclu avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Netanyahu a parlé de 20 000 terroristes tués.

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