Israël en guerre - Jour 341

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Tsahal dit avoir démoli le réseau de tunnels où se trouvaient les bureaux de Sinwar et Deif

Selon l’armée, les hauts responsables du Hamas Yahya Sinwar et Mohammed Deif se sont cachés dans des souterrains sous une place très animée lors de l’attaque du 7 octobre

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Cette image vidéo montre la démolition d'un réseau de tunnels sous la Place de la Palestine de la ville de Gaza, le 21 décembre 2023. (Crédit : armée israélienne)
Cette image vidéo montre la démolition d'un réseau de tunnels sous la Place de la Palestine de la ville de Gaza, le 21 décembre 2023. (Crédit : armée israélienne)

Tsahal a annoncé jeudi avoir démoli un important réseau de tunnels du Hamas caché sous la Place de la Palestine de la ville de Gaza.

Selon l’armée israélienne, les hauts responsables du Hamas se sont cachés dans le réseau de tunnels lorsque le groupe terroriste a lancé l’attaque du 7 octobre sur le sud d’Israël.

Le réseau souterrain était relié aux maisons, aux bureaux et aux cachettes des hauts responsables du Hamas, à commencer par Muhammad Deif, le chef insaisissable de la branche militaire du groupe terroriste, et Yahya Sinwar, le plus haut responsable du Hamas à Gaza.

Ces derniers jours, l’armée a scanné l’intérieur des tunnels et en ont tiré des renseignements.

L’armée affirme que la démolition des tunnels a été effectuée de manière contrôlée par l’unité d’ingénierie de combat d’élite Yahalom et la 401e brigade blindée.

Mardi, l’armée israélienne a fait visiter aux médias, dont le Times of Israel, la place et les entrées des tunnels.

La place de la Palestine est située dans le quartier huppé de Rimal, à Gaza City, zone qui, avant la guerre, était considérée comme le centre névralgique de l’enclave, où vivaient les hauts responsables de l’organisation terroriste à la tête de la bande de Gaza. Il se trouve que ce haut lieu du commerce de détail palestinien cachait un vaste réseau de tunnels du Hamas utilisés par les hauts responsables de l’organisation terroriste pour se cacher de la vue d’Israël, a révélé l’armée israélienne aux journalistes qui ont pris part à la visite.

Un soldat de Tsahal monte la garde près de la place de la Palestine dans le quartier de Rimal à Gaza, le 19 décembre 2023. (Crédit : Emanuel Fabian/Times of Israël)

Des militaires ont montré du doigt ce qu’ils pensent avoir été l’appartement penthouse de la fille du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, un collège communautaire, des bureaux du gouvernement du Hamas ou une somptueuse boutique de mariage, autour de ce qui était une importance place.

L’armée pense que les entrées menant au vaste réseau de tunnels ont été utilisés par les hauts responsables du Hamas pour se terrer le jour où l’organisation terroriste a lancé son attaque terroriste meurtrière sur le sud d’Israël, le 7 octobre dernier.

Selon l’armée israélienne, le réseau de tunnels était doté de portes à l’épreuve des explosions et de logements ; dans certains cas, les soldats y ont trouvé des réserves de vivres et d’eau, signes que ceux qui les occupaient étaient prêts à y rester cachées durant de longues périodes.

Dans un communiqué publié mercredi, l’armée a présenté ce réseau comme une « ville terroriste souterraine » avec un « tunnel stratégique relié à d’importantes infrastructures souterraines de la bande de Gaza ».

L’existence d’un vaste réseau de tunnels du Hamas sous Gaza est depuis longtemps un secret de Polichinelle, mais l’incursion terrestre d’Israël a permis de voir à quel point il était développé et conçu pour durer. Ce mois-ci déjà, l’armée avait révélé l’existence d’un tunnel profond de plusieurs dizaines de mètres et de plus de 4 kilomètres de long sous les quartiers nord de Gaza, en direction de la frontière avec Israël au point de passage d’Erez. Ce tunnel était assez large pour permettre l’entrée d’une voiture. Une vidéo trouvée par l’armée montre d’ailleurs le frère de Sinwar, Mohammed, un haut responsable du Hamas, en train d’emprunter ce passage.

Israël a lancé sa vaste opération militaire contre le Hamas suite à l’invasion meurtrière du sud d’Israël par le groupe terroriste le 7 octobre, au cours de laquelle il a tué près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et fait 240 otages séquestrés à Gaza. Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, plus de 20 000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre – un chiffre invérifiable – ; selon Israël, 40 % environ des victimes sont des terroristes du Hamas.

Jeudi, l’armée israélienne a fait savoir que plus de 2 000 membres du Hamas avaient été tués depuis la fin du cessez-le-feu à Gaza, le 1er décembre dernier. Cela porte à 8 000 environ le nombre de membres du Hamas tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, auxquels s’ajoutent 1 000 autres terroristes du Hamas tués en Israël le 7 octobre, lors de l’attaque du groupe terroriste.

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