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Un appel pour que les enfants Bibas deviennent citoyens d’honneur de Paris

L’initiative a été lancée ces derniers jours par Chalom Lellouche, rabbin de Levallois-Perret

Des manifestants appellent à la libération de la famille Bibas, retenue en otages dans la bande de Gaza par le groupe terroriste du Hamas, à Tel Aviv, le 28 novembre 2023. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Des manifestants appellent à la libération de la famille Bibas, retenue en otages dans la bande de Gaza par le groupe terroriste du Hamas, à Tel Aviv, le 28 novembre 2023. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Chalom Lellouche, rabbin de Levallois-Perret, milite depuis début décembre afin que la citoyenneté d’honneur de la Ville de Paris soit décernée à Kfir Bibas, 11 mois, et à Ariel Bibas, 4 ans, enfants originaires du kibboutz Nir Oz, otages du groupe terroriste du Hamas depuis le 7 octobre. Le rabbin a posté son appel sur X le 3 décembre.

Il rappelle que la distinction a précédemment été attribuée à des personnalités telles que la journaliste égyptienne Solafa Magdy et au réalisateur iranien Jafar Panahi, tous deux anciens prisonniers. L’ancien otage du Hamas Gilad Shalit, Franco-Israélien, avait lui aussi été honoré par Paris en 2009, et son portrait avait été installé sur la façade de la mairie lors du cinquième anniversaire de sa captivité, en 2011, quelques mois avant sa libération.

« En tant qu’enfants et otages, leur courage indescriptible et immensurable mérite cette reconnaissance, offrant une protection symbolique que l’on ne peut négliger ou sous-estimer », écrit Chalom Lellouche. « La Ville de Paris, berceau de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen en 1789 ainsi que de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, porte une responsabilité particulière. Des symboles dans l’histoire ont déjà soulevé et déplacé des montagnes. Qui sait… celui-ci est peut-être un de ceux-là. Nous le devons à ces enfants. Il y a urgence. »

Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont annoncé mercredi 29 novembre la mort des deux enfants et de leur mère Shiri, 32 ans, qui auraient été « tués dans un bombardement de la bande de Gaza » par les forces israéliennes. L’information n’a pas pu être vérifiée, et les factions armées de Gaza ont déjà fait de telles affirmations par le passé, qui sont considérées comme entrant dans le cadre de la guerre psychologique. L’armée a expliqué avoir informé la famille qu’une enquête était ouverte sur cette allégation « cruelle et inhumaine ».

La veille, le porte-parole arabophone de Tsahal avait indiqué sur X que la mère et ses deux enfants avaient été transférés à une autre faction terroriste de Gaza par le Hamas et qu’ils se trouvaient probablement à Khan Younès, une localité du sud de l’enclave. Ils auraient été censés être libérés pendant la trêve de fin novembre.

Jeudi 30 novembre, le Hamas a posté une vidéo de propagande semblant montrer le père de famille, Yarden Bibas, 34 ans, lui aussi enlevé mais détenu séparément, qui dit confirmer la mort de sa famille – une séquence évidemment réalisée sous la contrainte.

La famille est devenue un symbole des otages, et elle incarne dorénavant pour un grand nombre l’ampleur de la cruauté du Hamas. Une vidéo qui a émergé, montrant Shiri portant ses enfants alors que des terroristes l’emmenaient dans la bande de Gaza, a rapidement capté l’attention en raison de la détresse visible de la jeune mère, des cheveux roux des petits (« les rouquins », ont-ils été surnommés depuis par le grand public) et du très jeune âge de Kfir, qui avait 9 mois au moment des faits, faisant de lui le plus jeune de tous les Israéliens retenus en captivité par le groupe terroriste.

Shiri Bibas, au centre, et ses fils Ariel, 4 ans, à gauche, et le bébé Kfir, enlevés au kibboutz Nir Oz par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. (Autorisation)

Les deux fils de la famille Bibas sont les seuls enfants à être encore maintenus en captivité à Gaza. Les terroristes en avaient enlevé une quarantaine lors du massacre du 7 octobre.

Les parents de Shiri, Margit Silverman Shnaider et son mari Yosi Silverman, qui vivaient également au kibboutz Nir Oz, ont été tués lors de l’attaque.

Avant les attaques terroristes du 7 octobre, Yarden et Shiri avaient prévu de quitter Nir Oz. Ils en avaient assez d’avoir peur en permanence, de la proximité de Gaza et des roquettes. Ils cherchaient une maison sur le plateau du Golan, afin de se rapprocher de la famille de Yarden.

Le kibboutz Nir Oz comptait environ 400 habitants : 35 ont été assassinés et 80 enlevés le 7 octobre, dont 36 libérés pendant la trêve.

Selon Israël, il resterait encore environ 17 femmes et mineurs otages à Gaza.

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