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Un événement du Labour, accusé d’antisémitisme et prévu à Yom Kippour, reporté

Des factions pro-Corbyn avaient prévu ce rassemblement - au cours duquel des intervenants juifs devaient prendre la parole - le jour du Grand pardon

Manifestation devant les quartiers généraux du Labour, à Londres, le 4 septembre 2018. (Crédit : AFP / Daniel LEAL-OLIVAS)
Manifestation devant les quartiers généraux du Labour, à Londres, le 4 septembre 2018. (Crédit : AFP / Daniel LEAL-OLIVAS)

Un événement public visant à défendre le parti travailliste britannique contre des accusations d’antisémitisme a été reprogrammé après que des critiques ont indiqué aux organisateurs qu’il aurait lieu à la veille de Yom Kippour.

Plusieurs intervenants qui devaient prendre la parole lors de l’événement organisé à Bristol, dans le sud-ouest du Royaume-Uni, sont Juifs, a fait savoir le journal Jewish Chronicle basé à Londres. L’un d’eux est un représentant de l’organisation JVL (Jewish Voice for Labour).

Les organisateurs ont présenté leurs excuses à JVL et ont déplacé l’événement, qui aura lieu vingt-quatre heures plus tôt.

« Les organisateurs ont fait une erreur et après que JVL le leur a fait remarquer, ils ont changé la date de manière à ce que tous les Juifs qui le désirent puissent venir et à ce que personne ne soit exclu du rassemblement », a dit le porte-parole de JVL au Jewish Chronicle.

Un événement similaire a eu lieu à Londres il y a deux semaines. Plusieurs Juifs n’ont pas pu participer après que les organisateurs ont exprimé leur inquiétude qu’ils ne viennent perturber le rassemblement, a annoncé le Jewish Chronicle. Certains participants ont été filmés, tenant des propos antisémites.

La description de l’événement, organisé sous la bannière « Corbyn, l’antisémitisme et la justice pour la Palestine », explique que « les critiques d’Israël sont amalgamées à l’antisémitisme d’une manière telle que la liberté d’expression et le droit de protester sont menacés, tout en réduisant au silence les voix palestiniennes ».

Le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn quitte la tribune après un discours à la Queens University de Belfast, en Irlande du nord, le 24 mai 2018 (Crédit : Jeff J. Mitchell/Getty Images via JTA)

Mardi, l’instance gouvernante du principal parti d’opposition britannique du Labour (NEC) a décidé d’adopter la définition complète de l’antisémitisme mise au point par l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) dans un contexte d’indignation publique majeure mais elle a également ajouté une déclaration soulignant le droit à la « liberté de parole » sur Israël.

La crise portant sur l’antisémitisme dans le parti travailliste a entraîné un important schisme dans ses rangs et a mené les Juifs à exprimer leurs craintes concernant leur avenir dans le pays.

Corbyn déclare que l’antisémitisme n’a pas sa place au sein du Labour mais il a été âprement critiqué pour des informations portant sur des préjugés anti-juifs rampants, pour ses propres propos et activités antisémites et pour ne pas avoir soutenu la définition établie par l’IHRA.

Manifestation devant les quartiers généraux du Labour, à Londres, le 4 septembre 2018. (Crédit : AFP PHOTO / Daniel LEAL-OLIVAS)

Corbyn a été accusé d’avoir échoué à expulser les membres du parti qui ont exprimé des points de vue antisémites. Il a été lui-même critiqué pour ses déclarations passées, dont un discours prononcé en 2010 dans lequel il avait comparé le blocus israélien à Gaza – qui a pour objectif d’empêcher le groupe terroriste palestinien du Hamas d’importer des armes – aux sièges de Leningrad et Stalingrad par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dans les années 1980, il a également été actif au sein du mouvement du Labour qui appelait à « éradiquer le sionisme » et qui se prononçait pour un État laïc palestinien sur tout le territoire de la Palestine sous mandat britannique.

Les critiques l’ont également condamné pour s’être rendu à une cérémonie de dépôt de gerbe pour des Palestiniens qui, selon Israël, étaient liés au meurtre de 11 Israéliens lors des Jeux olympiques de Munich, en 1972.

Les partisans de Corbyn accusent les opposants politiques et les médias de droite de déformer les points de vue du leader.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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