Israël en guerre - Jour 568

Rechercher

Un missile tiré depuis le Yémen déclenche des sirènes dans le centre et à Jérusalem ; aucun blessé

Le projectile a été abattu hors des frontières, selon Tsahal ; selon les Houthis, Ben Gurion est désormais "dangereux" ; les États-Unis ont mené d’autres frappes au Yémen

Des personnes se mettant à l'abri alors que les sirènes d'alerte annoncent l'arrivée d'un missile tiré depuis le Yémen, à Jérusalem, le 20 mars 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Des personnes se mettant à l'abri alors que les sirènes d'alerte annoncent l'arrivée d'un missile tiré depuis le Yémen, à Jérusalem, le 20 mars 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

Le groupe terroriste des Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, a tiré un missile balistique sur Israël vendredi soir, ce qui constitue le quatrième lancement de ce type depuis depuis qu’Israël a repris ses frappes sur la bande de Gaza.

L’armée israélienne a déclaré que le missile avait été intercepté par les défenses aériennes et abattu avant de franchir les frontières d’Israël. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé lors de l’attaque, qui a déclenché des sirènes d’alerte dans le centre d’Israël, à Jérusalem et dans les villes environnantes ainsi que dans les implantations de Cisjordanie.

Les Houthis ont ensuite publié une déclaration dans laquelle ils revendiquaient la responsabilité du tir de missile, affirmant à nouveau avoir visé l’aéroport Ben Gurion, qui, selon eux, « est devenu dangereux pour le trafic aérien et le restera jusqu’à ce que l’agression contre Gaza cesse et que le blocus soit levé ».

Les Houthis ont également déclaré avoir lancé d’autres drones sur des navires de guerre américains en mer Rouge qui étaient impliqués dans des frappes à leur encontre.

Cette attaque au missile a eu lieu après que les médias houthis au Yémen ont rapporté des frappes sur la patrie des Houthis, à Saada, en accusant « l’agression américaine ».

La chaîne de télévision Al-Masirah appartenant au groupe terroriste a cité son correspondant à Saada, dans le nord du Yémen, qui a fait état des dernières frappes aériennes depuis que les États-Unis ont déclaré samedi avoir mené des attaques qui ont tué plusieurs dirigeants houthis, après que les terroristes ont annoncé qu’ils reprendraient leurs attaques contre les navires israéliens.

Washington a lancé la nouvelle offensive militaire le week-end dernier, promettant d’utiliser une force écrasante jusqu’à ce que le groupe terroriste soutenu par l’Iran cesse de tirer sur les navires dans les principales routes maritimes de la mer Rouge et du golfe d’Aden.

Pour leur part, les Houthis affirment avoir attaqué à plusieurs reprises un groupe aéronaval américain.

Citant un responsable israélien, Ynet a rapporté jeudi que Washington avait demandé à Israël de ne pas répondre aux dernières attaques de missiles des Houthis. Les États-Unis ont dit à Israël de « les laisser faire », selon le média.

Les frappes contre les Houthis constituent la plus grande opération militaire américaine au Moyen-Orient depuis l’entrée en fonction du président américain Donald Trump. Ce dernier a déclaré qu’il tiendrait l’Iran pour responsable des frappes menées par les Houthis.

Des hommes évaluant les dégâts dans une zone frappée par une frappe aérienne américaine à Sanaa, contrôlée par les Houthis, le 20 mars 2025. (Crédit : Mohammed Huwais/AFP)

En novembre 2023, les Houthis ont commencé à attaquer cette route maritime stratégique, un mois après que le groupe terroriste palestinien du Hamas, soutenu par l’Iran, a pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tuant plus de 1 200 personnes et en prenant 251 autres en otage, déclenchant ainsi la guerre à Gaza.

Si les Houthis ont déclaré qu’ils attaquaient des navires liés à Israël pour soutenir Gaza, ils ont également ciblé des navires n’ayant aucun lien connu avec Israël.

Les Houthis, dont le slogan est « Mort à l’Amérique, mort à Israël, malédiction sur les Juifs », ont interrompu leurs attaques après qu’Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu et de libération des otages le 19 janvier. Les terroristes yéménites se sont engagés à reprendre les attaques après l’expiration de la première phase de l’accord, qui a duré 42 jours, le 2 mars. Israël, qui cherchait à prolonger la première phase de l’accord, et le Hamas, refusant, a bloqué l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.

Le groupe terroriste soutenu par l’Iran a alors recommencé à lancer des missiles en réponse à la nouvelle campagne israélienne à Gaza mardi.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.