Un Palestinien tué après une attaque ratée contre des soldats près de Ramallah
Selon l'armée, ce jeune homme de 23 ans se serait approché des militaires, refusant de s'identifier et il aurait brandi un couteau ; il a été abattu
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Un Palestinien a été tué par balle après avoir tenté de poignarder des soldats à proximité de Ramallah, en Cisjordanie, vendredi soir, ont fait savoir l’armée et les responsables palestiniens de la santé.
Selon Tsahal, le suspect s’était approché des troupes à un carrefour situé entre la ville de Baytin et l’implantation de Beit El. Son comportement avait paru suspect aux soldats.
Appelé par ces derniers à s’identifier, il a sorti un couteau, a noté l’armée. Les militaires ont alors ouvert le feu.
Le jeune homme de 23 ans a été évacué à l’hôpital Shaare Zedek de Jérusalem mais sa mort y a été prononcée.
Le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne (AP) a fait savoir que la mort de Yazan Omar Jamil Khasib lui avait été annoncée.
Il n’y a pas eu de blessé du côté israélien dans cet attentat manqué.
تغطية صحفية: "صورة الشاب يزن عمر جميل خصيب من بلدة قفين بطولكرم، والذي ارتقى برصاص جيش الاحتلال قرب حاجز بيت إيل شمال رام الله". pic.twitter.com/YEWQcS793v
— شبكة قدس الإخبارية (@qudsn) March 17, 2023
Cet incident est survenu alors que les tensions sont élevées en Cisjordanie.
Les tensions entre Israël et les Palestiniens sont intenses depuis un an, alors que l’armée israélienne mène des raids nocturnes quasiment quotidiens en Cisjordanie dans un contexte de vague d’attaques meurtrières. Ces tensions se sont encore accrues, ces dernières semaines, avec une série de raids israéliens et d’attaques de représailles palestiniennes qui se sont accompagnés d’une recrudescence des violences de la part des partisans du mouvement pro-implantation.
Une série d’attaques à Jérusalem et en Cisjordanie, ces derniers mois, a fait 14 morts et plusieurs blessés graves du côté israélien.
Au moins 85 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’année, la majorité d’entre eux alors qu’ils commettaient des attaques ou pendant des affrontements avant les services de sécurité. Certains étaient toutefois des civils non-impliqués et d’autres ont perdu la vie dans des circonstances qui font actuellement l’objet d’une enquête.