Israël en guerre - Jour 346

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Un proche de l’otage Avera Mengistu s’exprime lors du rassemblement à Tel Aviv

Le cousin de Rom Braslavski, 19 ans, s'est pour sa part prononcé en faveur des combats contre le Hamas à Gaza

Un proche de l'otage Avera Mengistu s'exprimant lors d'un rassemblement sur la Place des Otages de Tel Aviv appelant à la libération des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, le 10 août 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Un proche de l'otage Avera Mengistu s'exprimant lors d'un rassemblement sur la Place des Otages de Tel Aviv appelant à la libération des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, le 10 août 2024. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Un membre de la famille d’Avera Mengistu, qui est détenu en captivité par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza depuis 2014, s’est adressé à la foule lors du rassemblement hebdomadaire pour l’accord de « trêve contre libération d’otages » sur la Place des Otages, à Tel Aviv, a rapporté Ynet samedi.

Mengistu est entré dans la bande de Gaza de son propre chef en 2014 alors qu’il souffrait de graves problèmes de santé mentale et il a été capturé par le Hamas.

« Nous savons qu’il est en vie et dans un mauvais état mental et physique », a déclaré Gil à Tel Aviv. « Il n’est pas là-bas depuis un mois ou un an, mais depuis dix ans. »

« Il est incompréhensible d’entendre les témoignages des personnes qui ont été libérées et de penser à ce qu’il a enduré pendant toutes ces années », a-t-il poursuivi.

Selon lui, à certains moments, Mengistu aurait pu être libéré, mais les différents gouvernements qu’Israël a eus au cours de la dernière décennie ont toujours laissé filer les occasions.

« Nous avons besoin de personnes courageuses qui exerceront des pressions pour faire ce qui est juste, approprié et moral », a-t-il déclaré.

Des manifestants brandissant des photos des otages de Gaza alors qu’ils appellent le gouvernement à finaliser un accord avec le Hamas pour leur libération, sur la Place des Otages, à Tel Aviv, le 10 août 2024. (Crédit : Adar Eyal/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Exprimant une position rare lors du rassemblement hebdomadaire, le cousin d’un autre otage également retenu à Gaza a appelé les soldats à poursuivre le combat contre le Hamas jusqu’à ce que tous les otages soient libérés, mettant en garde contre la désunion.

Ce message d’Adam Hajaj, le cousin de Rom Braslavski, 19 ans, était inhabituel lors du rassemblement, dont les organisateurs appellent depuis des mois le gouvernement à accepter les conditions du Hamas pour un cessez-le-feu et à échanger les otages contre des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.

Les organisateurs du Forum des familles des otages et disparus ont maintenu que la poursuite des combats à Gaza mettait en danger les otages et devait cesser.

« Oubliez la politique, la gauche, la droite, le centre. Ce n’est pas l’histoire », a déclaré Hajaj. « À nos héros à Gaza, les combattants : continuez à vous battre. Ne vous arrêtez pas tant qu’ils ne sont pas tous rentrés chez eux », a-t-il ajouté.

Hajaj a commencé son discours par une référence au Second Temple, dont les Juifs commémorent la destruction à l’occasion de Tisha BeAv, qui tombe cette année le 12 août. « Assez de haine gratuite. Assez de laisser nos ennemis nous détruire de l’intérieur », a-t-il ajouté.

Le rassemblement, où les orateurs accusent régulièrement le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir abandonné les otages pour son profit politique, coïncide généralement avec d’autres manifestations anti-gouvernement à travers le pays.

La manifestation la plus importante a eu lieu rue Kaplan, non loin de la Place des Otages, où des milliers de manifestants bloquent souvent la circulation et se heurtent à la police.

Des manifestants devant le siège du Likud à Tel Aviv se sont enfermés dans des cages dans le cadre d’une installation affichant la perspective d’une dictature théocratique en 2025. Dans l’une des cages, on pouvait lire « Je suis gay », dans une autre « J’ai manifesté pour un accord sur les otages » et une troisième, qui faisait référence au ministre ultra-nationaliste de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, disait : « J’ai dit que Ben Gvir est un criminel ».

Des manifestants anti-gouvernement dans des cages dans le cadre d’une installation contre la théocratie, à Tel Aviv, le 10 août 2024. (Crédit : Udi Salmanovich/Mouvement de protestation pour la démocratie)

D’autres rassemblements ont eu lieu à Jérusalem, Haïfa, au carrefour Amiad, à Kfar Saba et ailleurs. À Karkur, près de Hadera, les manifestants bloquant une route, ont été pressés par la police de se disperser sous peine d’être arrêtés.

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