Un travailleur étranger tué et 7 blessés dans une attaque au missile anti-char depuis le Liban
Deux victimes sont dans un état grave après une frappe qui a touché des travailleurs thaïlandais, qui se trouvaient dans un verger situé à proximité de la communauté frontalière de Margaliot
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Un travailleur de nationalité thaïlandaise a été tué et sept autres ont été blessés, lundi, lorsqu’un missile anti-char de précision qui avait été lancé par les terroristes, au Liban, s’est abattu sur un verger situé aux abords de la communauté frontalière de Margaliot, ont fait savoir les services de secours et l’armée.
Une frappe dont la responsabilité est pour le moment attribuée au groupe terroriste du Hezbollah qui lance des roquettes, des missiles et des drones quotidiennement vers le nord d’Israël dans un contexte de guerre israélienne qui est en cours contre le Hamas, dans la bande de Gaza.
Les secours du Magen David Adom ont annoncé qu’un trentenaire avait perdu la vie et que deux autres personnes étaient dans un état grave. Quatre autres hommes ont été modérément touchés et une victime affiche, pour sa part, un état de santé satisfaisant, a ajouté le MDA.
Tous étaient des ressortissants étrangers – provenant apparemment de Thaïlande.
Les blessés ont été pris en charge à l’hôpital Beilinson, à l’hôpital Rambam et à l’hôpital Ziv. Ils ont été évacués du lieu de l’attaque par le MDA et par des hélicoptères militaires.
Peu après l’incident, les sirènes annonçant une infiltration au drone ont été activées dans l’enclave de Galilée. L’armée a fait savoir qu’il s’agissait d’une fausse alerte.
En réponse à cette attaque au missile anti-char, l’armée israélienne a indiqué avoir procédé à des tirs d’artillerie en direction de son site de lancement.
Tsahal a déclaré avoir également mené une attaque antérieure contre un complexe du Hezbollah où les membres du groupe terroriste étaient réunis dans la ville de Chihine, dans le sud du Liban, et avoir bombardé un autre site du groupe terroriste à Ayta ash-Shab.
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah a attaqué presque quotidiennement des communautés israéliennes et des postes militaires le long de la frontière, le groupe terroriste chiite libanais affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre qui s’y déroule.
Jusqu’à présent, les hostilités à la frontière ont causé la mort de sept civils du côté israélien – en comptant la victime de l’incident survenu lundi – ainsi que celle de dix soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.
De son côté, le Hezbollah a donné les noms de 229 de ses terroristes tués par Israël depuis le début des affrontements actuels, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 37 autres membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 30 civils, dont trois journalistes, ont également été tués.
Dans la matinée de mardi, le Hezbollah a affirmé qu’il avait affronté deux groupes distincts de soldats israéliens sur la frontière, dans le secteur situé à proximité de la communauté israélienne de Zarit et à plusieurs kilomètres à l’Est, aux abords de Qatmoun, au Liban.
Un porte-parole de Tsahal a déclaré au Times of Israel qu’il n’avait pas connaissance de ces deux incidents.