Une entrée de Jérusalem fermée en juillet, renforçant encore les embouteillages
Les véhicules privés seront interdits de circulation sur l'artère principale de la capitale pendant trois ans, pour permettre la construction d'une nouvelle voie d'accès
L’entrée de Jérusalem sera fermée aux véhicules privés à compter du 14 juillet, ce qui va probablement renforcer les embouteillages pour entrer dans la capitale, alors que le gouvernement construit une nouvelle voie d’accès à la ville.
L’artère principale restera fermée pendant trois ans, mais les transports publics continueront d’opérer normalement, selon un reportage de la Douzième chaîne lundi.
Le projet de construction va nécessiter la fermeture de la zone entre le Pont des Accords (Gesher HaMétarim) et le Centre de convention internationale. Une route du substitution sera ouverte et passera par le boulevard Herzl, contournant les bureaux du gouvernement en direction du centre-ville.
Les travaux ont commencé cette semaine. Elle a été présentée comme une route qui « désengorgera » le trafic à la principale entrée de la ville et réduira de manière significative les embouteillages.
Surnommée la Route 16, la nouvelle artère bifurquera de la Route 1 à proximité du pont Motza et coupera à travers la montagne grâce à un tunnel pour sortir dans le quartier de Bayit VeGan. Elle garantira ainsi un accès rapide aux quartiers sud de la ville, mais aussi à la voie rapide Begin.
Les responsables du projet ont déclaré que la nouvelle route pourrait réduire le temps de trajet de 20 minutes aux heures de pointe.
Les travaux devraient être achevés en novembre 2023.
« D’ici quelques années, il sera possible d’entrer et de sortir de Jérusalem sans passer à travers l’entrée principale vers Jérusalem », a déclaré le ministre des Transports Israël Katz à la Douzième chaîne. « Cette voie est une route centrale qui permettra d’arriver via un tunnel dans Jérusalem et de rejoindre le boulevard Begin. Elle permettra de désengorger l’entrée dans Jérusalem ».
Un rapport de mars du contrôleur de l’État avait pointé du doigt que le manque de travaux au fil des années avait entraîné une augmentation des embouteillages sur les routes et une sur-fréquentation des trains et des bus en Israël.
Le rapport soulignait que le volume de circulation avait augmenté de presque 25 % au cours de la dernière décennie. En conséquence, les embouteillages sur les routes israéliennes sont trois fois et demi plus importants que la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), un classement où Israël est largement à la traîne.
En Israël, il y a 2 730 véhicules par kilomètre de route, loin devant la moyenne de l’OCDE de 774.