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Vesoul : un lycéen en garde à vue pour apologie du terrorisme

"Quelconque mécréant souhaitant salir l’islam mérite de subir le même sort que M. Paty Allahou Akbar", aurait écrit le jeune homme, un converti radicalisé inconnu de la justice

Des proches et collègues de Samuel Paty pendant la Marche Blanche à Conflans-Sainte-Honorine, le 20 octobre 2020. (Crédit : Bertrand Guay/AFP)
Des proches et collègues de Samuel Paty pendant la Marche Blanche à Conflans-Sainte-Honorine, le 20 octobre 2020. (Crédit : Bertrand Guay/AFP)

Un lycéen de 16 ans a été interpellé dimanche à Lure (Haute-Saône) et placé en garde à vue, après avoir posté sur un réseau social un message faisant l’apologie du terrorisme, a annoncé lundi le parquet de Vesoul.

« Quelconque mécréant souhaitant salir l’islam mérite de subir le même sort que M. Paty Allahou Akbar », est-il soupçonné d’avoir écrit sur un réseau social le 20 octobre, quatre jours après l’assassinat de Samuel Paty dans un attentat à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

« Le lycéen a reconnu les faits », a déclaré le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, sans préciser le réseau social sur lequel ce message avait été mis en ligne.

« On sait désormais que tout message posté sur internet peut être suivi d’effet. Il faut donc une répression systématique de ce type de message », a-t-il fait valoir.

Le jeune homme est « inconnu » des services de police et de justice. « Il apparait que c’est une personne qui s’est convertie et qui s’est radicalisée, mais qui n’est pas issu d’un milieu musulman », a-t-il précisé.

Un coran et du matériel informatique ont été saisis par les gendarmes.

Le jeune homme doit être présenté mardi à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire qui sera ouverte pour « apologie du terrorisme et provocation directe à un acte de terrorisme », des faits passibles de 7 ans d’emprisonnement, a indiqué M. Dupic.

« Le but de cette information judiciaire est d’identifier des personnes qui auraient pu échanger des propos similaires », a-t-il poursuivi.

L’enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherche de Besançon, en coordination avec la brigade de recherche de Lure. Elle devra aussi permettre de déterminer le niveau de radicalisation du jeune homme.

Le message avait été détecté et signalé au parquet par les gendarmes du service N’Tech de Belfort, spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité.

Vendredi, une étudiante a été condamnée par le tribunal correctionnel de Besançon à 4 mois de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme ». Elle avait posté sur Facebook un message affirmant que Samuel Paty « méritait » de mourir.

Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie de 47 ans, a été décapité le 16 octobre, dix jours après avoir montré à ses élèves de 4e des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression. Il avait été la cible des réseaux sociaux et d’une mobilisation en ligne.

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