Yulia Didenko Lamaï, 31 ans : Une bonne vivante qui riait et souriait facilement
Assassinée alors qu'elle tentait de fuir le Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023
Yulia Didenko Lamaï, 31 ans, originaire d’Ariel, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas alors qu’elle tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre 2023.
Selon sa famille, elle avait quitté la fête en voiture avec deux amis – Bar Lior et Idan Shtivi – au début de l’assaut barbare et sadique commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas. Tous trois ont été abattus sur la route. Un an après le pogrom, la famille d’Idan a appris que son corps avait été enlevé et emporté à Gaza.
Pendant une semaine, la famille de Yulia a tenté en vain de savoir ce qui s’était passé, jusqu’à ce qu’elle apprenne que le corps de la jeune femme avait été identifié.
Elle a été enterrée à Ariel le 15 octobre. Sa mère, Svetlana, et ses demi-frères et sœurs lui ont survécu.
Yulia était très enthousiaste à l’idée de participer à ce festival. Quelques heures avant sa mort, elle avait publié sur Instagram une story montrant sa tenue, accompagnée de la légende « Bonne fête de Nova ».
Son amie, Coral Biton, a écrit sur Instagram : « Notre Yulia était pleine d’amour et de joie, elle s’assurait toujours que ceux qui l’entouraient soient heureux et rient. C’était un ange même de son vivant. »
« Elle a toujours aimé sortir, danser et profiter de la vie, qui aurait pu imaginer que c’est ainsi qu’elle mourrait aussi ? », a-t-elle poursuivi.
« Même dans ses derniers instants, lors de notre dernière conversation, quelques minutes avant qu’elle ne soit tuée, elle a ri avec moi en me disant que je ne croirais pas qu’elle avait encore cassé son téléphone […] On avait l’impression qu’elle savait que c’étaient ses derniers instants, et elle a choisi de rire et de sourire parce que c’était Yulia, quoi qu’il arrive, elle riait et prenait la vie avec facilité. »
Angelika Riben, une amie d’enfance de Yulia, a évoqué sur Facebook des souvenirs lointains, comme « s’asseoir au même pupitre à l’école primaire et échanger des feutres » ou « construire des cabanes dans la maison de l’autre tandis que nos mères se plaignaient que nous ravagions toute la maison avec nos idées ».
Angelika s’est remémorée leurs « interprétations abrutissantes de la musique orientale que tu adorais et que je ne supportais pas, de nos tenues coordonnées pour Pourim chaque année, de nos messages interminables sur ICQ, de la facture de téléphone engendrée par nos longs appels […] C’était il y a si longtemps, mais c’est comme si c’était hier ».
Sa demi-sœur, Ortal Martziano, a écrit sur Facebook un an après l’assassinat de Yulia.
« Nous nous souviendrons toujours de ta beauté et de ta simplicité, des fêtes passées ensemble, en particulier la dernière où nous étions tous réunis », a-t-elle écrit.
« C’était à Rosh HaShana, tu étais arrivée la première et, comme d’habitude, tu avais proposé ton aide pour mettre la table. »
« Nous nous souviendrons de ton sourire, de ta joie et de tes rires, de ta patience envers nos enfants qui t’aimaient tant […] Yulia, une année s’est écoulée, et avec elle des pensées sur tout ce que tu n’as pas pu faire, ta vie ayant été écourtée. Tu es la plus belle fleur du jardin. Par ta disparition, un vide s’est creusé dans nos cœurs. Tu nous manques. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.