4 soldats blessés dans une attaque de missiles du Hezbollah ; des drones frappent le nord
Les soldats sont dans un état bon à modéré ; des drones chargés d'explosifs ont déclenché un incendie près de Beit Hillel ; les attaques sont survenues durant Yom HaZikaron
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
Quatre soldats ont été blessés dans le nord d’Israël par des tirs de missiles guidés antichars en provenance du Liban lundi, alors que le pays marque Yom HaZikaron, la journée commémoration des soldats tombés au combat et des victimes du terrorisme, selon l’armée et les autorités médicales.
L’armée israélienne a déclaré que deux missiles antichars avaient été lancés sur une zone proche du kibboutz Yiftah, blessant quatre soldats.
Les soldats ont été transportés au centre hospitalier Ziv de Safed, où l’un d’entre eux se trouve dans un état modéré. Les trois autres ont été légèrement blessés.
Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a revendiqué le tir de missile, affirmant qu’il visait une position militaire près de Yiftah. Des sirènes ont retenti dans la communauté au moment de l’attaque.
Plus tôt lundi, deux drones chargés d’explosifs lancés par le Hezbollah depuis le Liban ont frappé une zone proche de la communauté de Beit Hillel, dans le nord du pays.
Tsahal a déclaré que les explosions avaient déclenché un incendie qui a été éteint peu de temps après.
הכטב"מים ליד בית הלל: הכלים התפוצצו סמוך לחיילים ובמקום פרצה שריפה. אין נפגעים. צה"ל מתחקר את האירוע@ItayBlumental pic.twitter.com/DKqlHejBC9
— כאן חדשות (@kann_news) May 13, 2024
Le Hezbollah a affirmé avoir touché directement une position militaire près de Beit Hillel lors de l’attaque.
L’armée a indiqué enquêter sur les raisons pour lesquelles aucune sirène n’avait retenti dans les villes au moment de l’attaque.
Un autre drone explosif lancé depuis le Liban a frappé une zone près de Zarit, a indiqué Tsahal.
Aucun blessé n’a été signalé dans ces deux attaques.
Plusieurs autres alarmes signalant l’arrivée de drones, lundi et dimanche, ont été considérées comme de fausses alertes, a précisé l’armée.
Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.
Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de neuf civils du côté israélien, ainsi que celle de quatorze soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.
Le Hezbollah a signalé que 296 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 60 membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.
Israël a menacé d’entrer en guerre pour forcer le Hezbollah à s’éloigner de la frontière s’il ne recule pas et continue de menacer les communautés du nord, d’où quelque 70 000 personnes ont été évacuées pour échapper aux combats.