Après un tir anti-char, une barrière de sécurité protège la périphérie de Gaza
Le projet de sécurité avait été entamé mais suspendu, et a repris après la mort d'un Israélien le mois dernier par un tir de missile sur sa voiture

Des entreprises de la défense ont terminé mercredi une nouvelle partie du mur de protection à la frontière de Gaza, censé empêcher les tirs de missiles sur les agriculteurs, les soldats et les civils, selon un reportage de la Douzième chaîne.
La barrière qui empêche les terroristes à Gaza de voir les mouvements du côté israélien de la frontière a été érigée après qu’un civil israélien a été tué dans les hostilités du mois dernier, quand sa voiture a été visée par un missile anti-tank par des terroristes du Hamas.
Les quelques 100 millions de shekels injectés dans le projet seront assumés par le nouveau gouvernement qui sera formé à l’issue des élections du 17 septembre, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné que le projet soit lancé dans l’immédiat, selon le reportage.
Moshe Feder, 68 ans, a été tué au volant de sa voiture, alors qu’il conduisait sur une route restée ouverte malgré la fermeture d’autres routes et l’interruption des services ferroviaires au vu du risque d’exposition aux tirs et aux lancers de missiles depuis Gaza.

Au début du mois de mai, l’armée a érigé une barrière en béton autour d’un tronçon de la route située au nord de la bande de Gaza où Feder a été tué par un missile guidé anti-tank.
A ce moment, l’armée israélienne a déclaré qu’elle avait l’intention de construire des barrières en terre, de paver des déviations et d’installer davantage de murs en béton pour assurer la protection des civils face à des attaques dans les zones actuellement exposées,
Le projet comprend des barrières et des dispositifs de sécurité le long du chemin de fer qui relie les communautés de la périphérie de Gaza au centre du pays. La liaison a été suspendue pendant les hostilités car cela aurait donné aux terroristes une ligne de vue directe s’ils avaient voulu attaquer.
Le projet aurait été approuvé il y a un an, mais avait été « bloqué », a rapporté la Douzième chaîne. Un responsable de la défense a confié la semaine dernière qu’il espérait que la mort de Feder accélérait la construction de la barrière.
Le député du parti Kakhol lavan Alon Shuster, ancien président du Conseil régional de Shaar HaNeguev, où a eu lieu l’attaque, a adressé une lettre à la commission parlementaire chargée du projet pour demander que les responsables de la sécurité des communautés soient impliqués.
Shuster a déclaré que les chefs de la sécurité ressentaient le danger représenté par l’exposition aux tirs de Gaza et qui menaçaient la région quotidiennement visée par des ballons incendiaires lancés depuis Gaza qui ont déclenchés des dizaines de feux de broussailles.
« La gravité de la situation a conduit certains d’entre eux, dont la défense est le gagne-pain, à déclarer qu’ils n’éteindraient que les feux causés par des ballons incendiaires s’ils constituent un danger mortel immédiat », a déclaré Shuster.