Arme cachée pour un tournage : le producteur du docudrame demande « pardon »
Ram Landes, fondateur de Koda Communications, a dit que sa société de production s'est "emballée" dans le tournage du docudrame policier
Le propriétaire d’une société de production impliquée dans l’affaire de l’arme cachée dans une maison de Jérusalem Est pendant le tournage d’un docudrame policier s’est excusé, et a demandé au public de l’excuser dans une publication Facebook dimanche, expliquant que son équipe s’était « emballée ».
Ram Landes, co-propriétaire et fondateur de Koda Communications, a écrit qu’il assumait la responsabilité de l’incident au cours duquel la police a placé un M-16 chez Samer Sleiman, habitant du quartier d’Issawiya, faisant croire qu’il avait été retrouvé sur place.
« J’écris ces mots après des jours de jeûne, de détresse et d’introspection agonisante et contre l’avis de mes avocats et conseillers médiatiques », a-t-il écrit.
« Que s’est-il réellement passé ?’, a-t-il demandé rhétoriquement. « Je pense que nous sommes tombés amoureux. Nous sommes tombés amoureux d’un groupe de femmes et d’hommes – humains, sensibles et fermes – qui font tant et qui gagne si peu [pour garantir] notre sécurité sans recevoir de sympathie du public. Nous voulions raconter leur histoire de façon puissante et excitante. Nous nous sommes emballés. »
« Pour l’instant, il est l’heure de dire un seul mot : désolé ! »
Jeudi, Kan avait déclaré qu’il ne travaillerait plus avec la société de Landes. Dans un communiqué furieux, le radiodiffuseur public a accusé l’équipe de production d’avoir dupé le public et incriminé un innocent.
« Tout ce qui s’est passé dans cette affaire va à l’encontre de la nature du radiodiffuseur public et de ses valeurs fondamentales », a déclaré Kan, décrivant un procédé « méprisable ».
« C’est une trahison de la confiance du public et de la confiance du radiodiffuseur public israélien », poursuit le communiqué. « Il n’y a aucune place ni aucune tolérance au sein de la corporation pour les mensonges au public et l’incrimination d’innocents. »
Kan a ajouté qu’il traitait cet incident avec « gravité » et qu’il enfreignait l’accord éthique signé avec Koda.
Mercredi soir, tous les épisodes de « Jerusalem District » n’étaient plus disponibles sur le site internet et la chaîne YouTube de Kan. Ils ne seront pas non plus rediffusés sur la chaîne ni proposés sur son service de vidéos à la demande.