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Ayelet Shaked s’oppose à la législation sur le contrôle des loyers

La ministre de la Justice a expliqué que cette proposition de loi mènerait à une augmentation des loyers au lieu de les baisser

La ministre de la Justice, Ayelet Shaked, au ministère de la Justice, à Jérusalem, le 17 mai 2015 (Crédit : Flash90/Dudi Vaknin/Pool)
La ministre de la Justice, Ayelet Shaked, au ministère de la Justice, à Jérusalem, le 17 mai 2015 (Crédit : Flash90/Dudi Vaknin/Pool)

La ministre de la Justice, Ayelet Shaked, a déclaré lundi qu’elle s’opposait à une législation qui imposerait un contrôle sur les loyers dans le marché immobilier d’Israël.

La proposition de loi présentée par les députés de l’Union sioniste et de Koulanou mettrait en place un registre de location qui permettrait au gouvernement de faire respecter les prix des loyers.

Mais cette proposition de loi serait « plus une malédiction qu’une bénédiction », a expliqué Shaked lors d’une conférence de presse aujourd’hui.

La couche supplémentaire de bureaucratie proposée par les législateurs Stav Shaffir (Union sioniste) et Roy Folkman (Koulanou) ne ferait qu’étouffer un marché des logements déjà étouffé, a-t-elle soutenu. « Les pays européens ont vu que ces sortes de contrôle conduisaient effectivement à des loyers plus élevés », a-t-elle poursuivi.

La députée de l’Union sioniste, Stav Shaffir, a défendu son plan de contrôle des loyers aujourd’hui après s’être attirée les critiques de la ministre de la Justice Ayelet Shaked.

« La ministre Shaked s’est détachée de la réalité du marché de la location israélienne », a déclaré Shaffir dans un communiqué, ajoutant que la ministre de la Justice « manque d’expertise dans la législation internationale sur le sujet ».

Selon Shaffir, « le député Folkman et moi avons déjà conclu des accords avec les ministre de la Finance et de la Justice » sur un mécanisme « qui ne nécessite pas [une surveillance additionnelle du gouvernement], mais offre des incitatiions aux propriétaires d’appartements à proposer des contrats de location équitables en échange [de la baisse] des gains en capital sur l’immobilier ».

Shaked, dit-elle, « répète des slogans et avec son attitude de refus néglige deux millions de locataires en Israël qui n’ont pas la moindre protection de l’Etat ».

Shaffir a fait valoir que « le marché du logement locatif en Israël n’est pas libre », notant la difficulté inhérente à déménager d’un appartement alors que les prix augmentent, surtout pour les parents d’élèves.

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