Israël en guerre - Jour 490

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Les victimes du 7 octobre

Capitaine Dor Sade, 22 ans : tombé au combat 50 ans après son grand-père

Tué en combattant des terroristes du Hamas dans le kibboutz Kfar Aza le 8 octobre

Cpt. Dor Sade (Crédit : Tsahal)
Cpt. Dor Sade (Crédit : Tsahal)

Le capitaine Dor Sade (Alon), 22 ans, commandant de section dans la brigade Givati d’Arugot, a été tué en se battant contre des terroristes du Hamas au kibboutz Kfar Aza le 8 octobre.

Sa famille raconte qu’il était en permission à la maison ce week-end-là lorsqu’il a reçu l’appel à se rendre au front.

« Il m’a serré dans ses bras, de tout cœur, chaleureusement, pendant quelques bonnes secondes, et c’est ainsi que nous nous sommes dit au revoir », a raconté sa mère, Yael, à la Douzième chaîne.

Sa sœur, Noam, a confié qu’elle avait elle aussi reçu une étreinte chaleureuse et qu’elle avait eu « le sentiment qu’il partait et qu’il ne reviendrait pas…. Avant qu’il ne parte, j’ai crié à ma mère : ‘Ne le laisse pas partir ! Ne le laissez pas partir !' »

Dor a été tué lorsque son équipe et lui sont entrés dans la dernière maison de Kfar Aza où s’étaient retranchés les terroristes et qu’ils ont été pris en embuscade.

Il a été enterré le 15 octobre à Kfar Warburg. Il laisse dans le deuil ses parents, Yael et David, et ses sœurs aînées, Rani et Noam.

Son grand-père maternel, le caporal Yitzhak Bar-Sade, a été tué pendant la guerre de Kippour en 1973, presque exactement 50 ans plus tôt.

« C’est une coïncidence qui fait froid dans le dos », a raconté Yael à la Douzième chaîne. « J’ai reçu la même lettre que ma mère il y a 50 ans, dans la même allée, dans la même cour », a-t-elle ajouté, notant que les dates hébraïques auxquelles ils ont été tués n’étaient qu’à un jour d’intervalle.

« Il m’aimait vraiment, ce petit-fils », a déclaré sa grand-mère, Mina Bar-Sade, à la Douzième chaîne. « Et je l’aimais. »

Dans un carnet que sa mère a découvert après sa mort, Sade avait écrit : « J’ai été doté d’une aspiration à l’excellence. Je suis venu au monde pour travailler et non pas pour perdre mon temps. Je vais faire quelque chose de grand de ma vie, de cette vie qui m’a été donnée, et faire le plus de bien possible dans le monde ».

Il a également écrit, a-t-elle lu sur Douzième chaîne, sur les raisons qui l’ont poussé à s’engager dans un rôle de combattant au sein de l’armée : « Je veux rendre au pays de la meilleure façon qui soit, comme mon grand-père Yitzhak l’a fait, et toute ma famille après lui. »

Noam a partagé en ligne l’éloge funèbre qu’elle a lu en l’honneur de son frère à ses funérailles.

« Pour moi, tu étais un frère, un ami et la personne que j’aimais le plus au monde », a-t-elle écrit. « Tu étais la définition du sel de la Terre, le plus beau des Israéliens, le plus grand des cœurs, avec un sourire addictif et des rires à gorge déployée. Tu étais calme, tu n’aimais pas l’attention, tu étais modeste et timide – tout le contraire de moi ».

Noam a ajouté que Dor « avait un grand cœur », soulignant que lorsqu’il a terminé sa formation de secouriste à l’armée, il a équipé sa voiture d’une trousse de premiers secours, « afin de pouvoir aider toute personne blessée dans un accident qui se produirait sur son chemin… Tu étais le premier à te préoccuper des autres, à te porter volontaire, à faire tout ce qui était en ton pouvoir pour aider les autres. »

Sa petite amie, Noa Madar, a écrit sur Facebook qu’elle voulait se souvenir de Dor avant tout comme il a vécu, et pas seulement comme il est mort.

« Dor m’a beaucoup appris sur la vie, l’amour et les relations », écrit-elle, se souvenant de la façon dont il faisait la vaisselle, ouvrait la porte de la voiture pour elle, et de son amour pour le pop-corn et les Bamba fourrés au nougat. Ils ont appris à se disputer, à se réconcilier et à apprendre l’un de l’autre, « parce que c’est comme ça que les relations fonctionnent ».

« Dor a toujours regardé vers l’avenir », et lorsqu’elle lui a parlé de ses projets de voyage, qui devaient durer plusieurs mois, sa réponse a été la suivante : « Toi et moi, c’est du sérieux, je t’attendrai ici jusqu’à ton retour ».

Ils s’étaient rencontrés à l’armée, dit-elle, se souvenant de « son sourire envoûtant et de ses yeux bienveillants, et très vite j’ai eu des frissons ».

« Alors Dor, avec toutes tes blagues et tes plaisanteries… tu m’as vraiment, vraiment beaucoup appris ».

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