Israël en guerre - Jour 365

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Cette synagogue a accueilli le plus grand office d’Égypte depuis des décennies

180 membres de la diaspora juive égyptienne sont venus fêter la rénovation de la synagogue Eliyahu Hanavi, alors que la petite communauté juive du pays semble vouée à disparaître

  • Un événement au centre communautaire rattaché à la vieille école israélite du Caire (Autorisation)
    Un événement au centre communautaire rattaché à la vieille école israélite du Caire (Autorisation)
  • Marwa regarde des documents aux archives Karaite. La communauté fait face au défi de stocker, de sécuriser, de trier et de protéger les nombreux documents longtemps négligés qui sont encore dans le pays (Autorisation)
    Marwa regarde des documents aux archives Karaite. La communauté fait face au défi de stocker, de sécuriser, de trier et de protéger les nombreux documents longtemps négligés qui sont encore dans le pays (Autorisation)
  • La lecture des noms de parents défunts à Alexandrie dans la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée  à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
    La lecture des noms de parents défunts à Alexandrie dans la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
  • Une table avec des bougies à la synagogue Eliyahu Hanavi,à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
    Une table avec des bougies à la synagogue Eliyahu Hanavi,à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
  • Des visiteurs se rassemblent aux abords de la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
    Des visiteurs se rassemblent aux abords de la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
  • Des membres de la diaspora juive égyptienne visitent les tombes de leurs aïeux au cimetière Chatby, à Alexandrie (Crédit : David Lisbona)
    Des membres de la diaspora juive égyptienne visitent les tombes de leurs aïeux au cimetière Chatby, à Alexandrie (Crédit : David Lisbona)
  • Des visiteurs se rassemblent à l'intérieur de la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)
    Des visiteurs se rassemblent à l'intérieur de la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Egypte, le 14 février 2020 (Autorisation)

LE CAIRE — Ce week-end a connu le plus important rassemblement de prière organisé en Égypte depuis des décennies. Venus de toute la Diaspora, environ 180 Juifs d’origine égyptienne ont fait le déplacement sur la terre de leurs aïeux pour un Shabbat célébrant la rénovation récente de la synagogue Eliyahu Hanavi, construite au 14e siècle à Alexandrie.

L’événement de ce week-end était interdit aux médias et organisé en partie par l’association Nebi Daniel, dont les activités se concentrent sur la préservation des sites juifs en Égypte.

Seuls quatre ou cinq Juifs, des septuagénaires et des octogénaires, résident actuellement à Alexandrie, explique Alec Nacamuli, membre du conseil d’administration de l’association, au Times of Israël.

La ville comptait, dans le passé, 12 synagogues – mais la majorité d’entre elles ont été vendues au fil des ans afin de soutenir la communauté juive, ainsi que ses infrastructures et ses institutions, note-t-il.

Alors qu’elle était autrefois la plus grande de tout le monde arabe, la synagogue Eliyahu Hanavi a récemment rouvert ses portes à l’occasion d’un rassemblement festif réunissant responsables du gouvernement et Juifs égyptiens le 10 janvier.

En coopération avec l’armée, c’est le ministère des Antiquités égyptien qui a supervisé cette restauration qui aura coûté quatre millions d’euros et duré trois ans : les travaux avaient été décidés après l’effondrement du toit et des escaliers au cours de l’année 2016.

En janvier, Yolande Mizrahi, native et résidente d’Alexandrie, avait tenu à remercier particulièrement un homme pour ces travaux de réfection.

« S’il n’y avait pas eu [le président égyptien Abdel Fattah] al-Sissi, jamais tout cela n’aurait été fait. Beaucoup de choses ont changé depuis son arrivée », avait-elle confié à l’AFP.

Des visiteurs se rassemblent aux abords de la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Égypte, le 14 février 2020. (Autorisation)

La communauté juive d’Alexandrie n’a pas été la seule à obtenir un coup de pouce inattendu de la part de Sissi.

La communauté juive du Caire, qui était autrefois composée de 80 000 membres et dont les racines remontent à l’antiquité, compte moins d’une vingtaine de personnes aujourd’hui. Elle aussi a profité de la nouvelle tolérance apparente du président égyptien et prévoit de mettre en œuvre une campagne de préservation de ses cimetières – très nécessaire.

Une cérémonie du kiddush avec du challah et des vins venus d’Israël dans la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Égypte, le 14 février 2020. (Autorisation)

L’ancien général avait pris le pouvoir lors d’un coup d’État, aux dépens du président Mohammed Morsi en 2013, sabordant tous les espoirs de démocratie soulevés par le printemps arabe. Dans un amendement constitutionnel qui aura entraîné une opposition féroce, Sissi a depuis cimenté son pouvoir jusqu’en 2030.

Au vu de ses antécédents depuis son arrivée à la présidence – son régime a mis un terme aux dissidences et traite l’opposition avec dureté – il avait pu paraître surprenant qu’au cours d’une réunion, au mois de février 2019, avec la Commission de la médaille d’or du congrès Anwar Sadat, qui est dirigée par un Juif, Ezra Friedlander, Sissi se soit exprimé avec enthousiasme au sujet de la communauté juive d’Égypte.

Le chef de l’État avait promis de faire construire de nouvelles synagogues si les Juifs revenaient dans le pays et de restaurer le cimetière Bassatine, datant du 9e siècle – le cimetière juif le plus ancien du monde (la célèbre synagogue Maïmonide du Caire, qui date de l’époque médiévale, avait elle été rénovée en 2010).

La lecture des noms de parents défunts à Alexandrie dans la synagogue Eliyahu Hanavi récemment rénovée à Alexandrie, en Égypte, le 14 février 2020. (Autorisation)

Plus récemment, le 23 janvier de cette année, l’ambassade américaine au Caire a contribué à faire avancer ce projet en promettant de financer en partie les travaux entrepris dans le cimetière Bassatine. Une initiative qui, a-t-elle fait savoir, serait mise en œuvre par le Centre de recherche américain en Égypte en collaboration avec Goutte de lait, une organisation qui se consacre à la préservation du patrimoine juif en Égypte.

Une table avec des bougies à la synagogue Eliyahu Hanavi, à Alexandrie, en Égypte, le 14 février 2020. (Autorisation)

Commandos culturels

Albert Ari fait partie de ces quelques Juifs vivant encore en Égypte. Cet homme de 90 ans, communiste, refuse de manière obstinée de quitter le pays même s’il y a été emprisonné à de multiples reprises.

« Je suis Égyptien. Où pourrais-je aller d’autre ? », clame-t-il.

Et il suffit de s’adresser au fils d’Albert, Sammy, 53 ans, à la tête de l’association Goutte de Lait, pour se rendre compte que l’entêtement est une caractéristique partagée dans la famille.

Sammy Ari et Magda Haroun, présidents de Goutte de lait. (Autorisation)

Assis dans la vieille école israélite du Caire, Sammy évoque avec passion sa dernière visite à New York, où il s’est retrouvé face à face avec l’une de ses obsessions, le portrait d’Adèle Bloch-Bauer peint par Gustav Klimt et rendu célèbre par le film « La femme au tableau ». L’œuvre, qui avait été volée par les nazis, n’a été restituée qu’en 2006 à la famille Bloch-Bauer après une âpre bataille devant les tribunaux.

« Mon cœur a fait un bond quand j’ai vu le tableau. Il est la preuve que l’obstination peut remettre les choses dans la bonne direction », commente-t-il.

L’organisation Goutte de Lait de Sammy compte parmi ses membres des Juifs, ainsi que des Coptes et des musulmans. Fondée en 1921 sous la forme d’organisation caritative chargée de soutenir les membres de la communauté juive les plus pauvres et les plus nécessiteux, l’association a connu un second souffle en 2014 en se fixant pour objectif de préserver le patrimoine juif dans le pays alors que la communauté ne cesse de se réduire.

En organisant des événements culturels et en partageant des informations, elle cherche à sensibiliser le public à une facette dorénavant obscure de l’héritage égyptien.

L’épouse de Sammy, Marwa, 44 ans, née Palestinienne, avait été fascinée par l’entêtement de son futur mari lorsqu’elle était arrivée au Caire en 2008 après avoir quitté Gaza. Alors que Marwa, élevée dans une famille à la fois communiste et musulmane, apprenait que tous les Juifs n’étaient pas sionistes, une amitié naquit entre elle et Sammy. Ils finirent par se marier, et Marwa par intégrer assez rapidement les rangs de Goutte de Lait.

Les amis évoluant dans le cercle politique de Marwa étaient sceptiques lorsqu’elle a rejoint l’organisation, craignant que son lien avec des Juifs puisse s’avérer problématique parmi ses pairs. Elle avait considéré cette inquiétude comme une preuve supplémentaire de l’absolue nécessité de son engagement au sein de Goutte de Lait, estimant que son rôle entrait dans le cadre d’une sorte de « commando culturel » qui permettrait à d’autres de lui emboîter le pas.

Marwa regarde des documents aux archives Karaite. La communauté fait face au défi de stocker, de sécuriser, de trier et de protéger les nombreux documents longtemps négligés qui sont encore dans le pays. (Autorisation)

« De par mon expérience dans les territoires palestiniens et de l’intifada, c’est une partie de ma réalité quotidienne d’être un commando », s’amuse Marwa. « Si on se contente de rester à ne rien faire, rien n’arrivera jamais. »

Ses contributions se sont avérées particulièrement précieuses au fil des années, son implication « permettant aux gens de savoir que nous ne sommes pas secrètement en train de travailler pour les Israéliens », explique-t-elle.

Plus qu’une goutte dans l’océan

À la surprise de tous, Goutte de Lait s’est révélée avoir une résonance importante. Ainsi, jamais Sammy n’aurait pu imaginer, il y a cinq ans, qu’il y aurait un centre communautaire vibrant rattaché à la vieille école israélite ou que la synagogue de la rue Adly, au Caire, serait régulièrement ouverte pour des services de prière et des visites.

Et cette réussite semble émaner d’un nouvel esprit mutuel d’acceptation de la part de la communauté juive et de la société égyptienne dans son ensemble. En 2013, de nouveaux rôles de leadership, au sein de la communauté juive, ont commencé à entraîner de nouvelles initiatives communautaires.

Également importants, les changements qui sont survenus au sein de la société égyptienne en général suite au lancement en 2011 du printemps arabe dans le pays, avec des tabous et des modèles traditionnels de pensée qui ont été massivement remis en cause.

Un événement au centre communautaire rattaché à la vieille école israélite du Caire. (Autorisation)

Alors que la société luttait pour son évolution, les citoyens ont également commencé à repenser ce que signifiait être « Égyptien » – et s’il pouvait y avoir une place non seulement pour les populations coptes et musulmanes dominantes, mais également pour les minorités.

Ce changement dans la pensée ne s’est pas limité à l’Égypte, explique Najat Abdulhaq, spécialiste du Moyen-Orient, qui a beaucoup écrit sur les communautés juives de la région.

Elle cite une tendance littéraire dans laquelle les auteurs de tout le Moyen-Orient embrassent l’histoire des Juifs arabes dans leurs pays respectifs. Ce mouvement littéraire panarabe pose une notion à la fois fluide et complexe de ce que signifie être un citoyen égyptien, syrien, irakien ou arabe.

Dans son documentaire intitulé « Salata Baladi » ou « Salade égyptienne », la réalisatrice et auteure Nadia Kamel pose, elle aussi, cette question. Le film se concentre sur la lignée familiale diversifiée de Kamel avec, entre autres, des racines italiennes, juives, palestiniennes et égyptiennes.

Lorsque le film est sorti en 2007, Nadia Kamel avait expliqué que ce sont les craintes liées à la diversité, ainsi que sa crainte personnelle de se trouver perdue dans une société de plus en plus dominée par une mentalité du « nous » (musulmans) contre « eux » (non-musulmans), qui l’avaient poussée à le faire.

« Je me souvenais que ma grand-mère me racontait des histoires d’étrangers qui s’étaient rencontrés et qui s’étaient aimés, et qui étaient ensuite devenus mes grands-parents et mes parents. Et si ces histoires ne sont plus racontées, elles vont mourir », dit-elle dans le film.

La réalisatrice avait, avec une certaine audace, placé des images d’une visite à des membres de sa famille en Israël – une initiative qui lui avait valu des accusations de « normalisation » avec l’État juif, y compris dans une critique d’un professeur de l’université de Columbia sur le site The Electronic Intifada.

Et, malgré tout, le film allait connaître un succès considérable et être salué par des personnalités importantes, comme l’auteur égyptien Kamal Ruhayyim, également ex-directeur d’Europol.

L’auteur égyptien et ancien chef d’Europol Kamal Ruhayyim. (Autorisation)

Kamal Ruhayyim est connu pour sa trilogie de romans consacrés à la vie juive en Égypte et à son déclin – une trilogie qui avait connu un grand succès dans le pays et à l’étranger. S’exprimant auprès du Times of Israël, il attribue la popularité de ces ouvrages au fait que « la compréhension commence dorénavant à s’améliorer ».

« Les gens commencent à comprendre, une fois encore, ce que j’ai compris depuis longtemps et ce que je ne cesse de dire : que nous, musulmans, sommes les mêmes que les chrétiens et les Juifs », explique-t-il.

Et maintenant, retour de votre programme habituel

Jusqu’à présent, aucun été n’a encore suivi le printemps arabe en Égypte. Le teneur du mandat de Sissi n’a pas encouragé les espoirs optimistes de révolution, de respect des droits humains et de démocratie du passé. Et pourtant, certains changements survenus sous la direction du président et homme fort de l’Égypte sont indéniables.

En plus de la promesse faite par Sissi de rénover et de reconstruire les sites du patrimoine juif, son gouvernement s’efforce d’influencer l’opinion publique au sujet de la minorité juive du pays.

La synagogue Vitali Madjar a été rénovée en 2017 mais sa cérémonie d’inauguration a été annulée après le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, au mois de mai 2018. (Autorisation : Sammy Ari)

Au cours du dernier Ramadan, la télévision d’État a diffusé une série sur les Juifs égyptiens pour la troisième année consécutive. Dans cette série qui est intitulée « Haret el-Yahud » ou « Le quartier juif », les Juifs étaient présentés comme des patriotes ayant combattu au service de l’Égypte au cours des premiers conflits qui ont touché le pays ou contre l’État naissant d’Israël, entre 1948 et 1954.

« Haret el-Yahud » avait dans un premier temps était salué par l’ambassade israélienne en Égypte pour avoir placé des Juifs au cœur de l’intrigue – même si la mission allait plus tard faire volte-face lorsqu’il s’était avéré que le film diabolisait également l’État d’Israël.

Il y a cependant un contraste net avec les grilles de programme en vigueur pendant les mandats des anciens présidents Hosni Mubarak et Mohammed Morsi, où les Juifs étaient comparés à des animaux et où la chaîne d’État avait diffusé une mini-série basée sur le Protocole des sages de Sion antisémite.

Il y a des constantes dans le pays – notamment que les Égyptiens n’apprécient pas particulièrement les Juifs, comme le montre le nombre élevé de copies de Mein Kampf et du Protocole des sages de Sion qui sont exposés par les vendeurs de rue qui occupent les rues affairées du Caire.

Ce mépris est ancré dans la fondation d’Israël, lors de laquelle les Égyptiens se sont tenus avec force aux côtés de leurs voisins palestiniens. Une éruption de nationalisme avait suivi sous la gouvernance de Gamal Abdel Nasser, en 1952, qui avait rapidement entraîné la recrudescence d’un climat hostile et un net déclin de la vie juive en Égypte.

Et les avis concernant la sincérité de Sissi diffèrent. Certains affirment que ce changement d’attitude a simplement été taillé sur mesure pour l’Occident – les États-Unis et Israël en particulier. D’autres pensent que le président pourrait tenter de blanchir ses violations commises à l’encontre de la diversité et des droits humains.

Pour la communauté juive en elle-même, le sujet est délicat – et il est difficile de l’aborder.

Marwa, la Palestinienne, déclare que « le plus important, c’est que nous nous saisissions de cette opportunité avant que Sissi ne change d’avis ».

Sammy et Marwa soulignent que leur objectif est la préservation du patrimoine juif seulement, et que leur organisation n’est aucunement impliquée dans la politique.

Changement de saison ?

Alors que l’Égypte n’a pas encore fait son passage à « l’été » arabe, certains pensent encore que ce changement de saison est possible, que la révolution culturelle va continuer et qu’elle influencera les modes de pensée et la volonté de briser les tabous.

« Depuis la révolution, les gens ont commencé à lire et à faire des recherches par eux-mêmes », commente l’auteur Ruhayyim. « Un grand nombre se rendent compte de la manière dont la pensée extrémiste les a influencés, et cette idéologie salafiste raciste perd lentement du terrain. »

Un événement à la synagogue Shaar Hashamayim sur Adly Street. (Autorisation : Sammy Ari)

L’organisation Goutte de Lait, disent Sammy et Marwa, est la preuve que le changement reste possible. Le couple dit garder espoir.

« La révolution a réussi en donnant lieu à une nouvelle génération qui est dans l’acceptation des autres. Peut-être ne sommes-nous pas parvenus à obtenir ce que nous voulions, mais il y a eu du changement », clame Marwa.

L’objectif ultime du couple, affirment-ils, est de faire du patrimoine culturel juif égyptien une facette inséparable de l’histoire nationale et de l’identité du pays. Ces espoirs sont renforcés grâce à l’essor des touristes, Juifs et non-Juifs, qui viennent visiter les sites juifs. Tandis que certains peuvent considérer que la disparition de la vie juive en Égypte sera inévitable, sa mémoire pourra être conservée si les mesures pour le permettre sont prises.

Adam Ragson et l’AFP ont contribué à cet article.

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