Israël en guerre - Jour 340

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'Nous soulevons cette question dès le début afin qu’à la minute où ils annoncent leur concert, ils soient préparés au BDS'

Comment les artistes internationaux viennent en Israël ? Avec un effort concerté

Alors que les artistes prévoient des concerts à Tel Aviv et ailleurs, les promoteurs expliquent ce qui les attirent ici... et ce qui repoussent vraiment certains

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Ronnie Wood, guitariste des Rolling Stones, au mur Occidental avant un concert du groupe à Tel Aviv en 2014. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash 90)
Ronnie Wood, guitariste des Rolling Stones, au mur Occidental avant un concert du groupe à Tel Aviv en 2014. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash 90)

Le producteur de concert Hillel Wachs a toujours un document Word ouvert sur son ordinateur portable avec un décompte à jour des artistes qui viennent en Israël chaque année. Cette année, 75 au total sont prévus jusqu’à présent, avec au moins 17 performances qui auront lieu entre mai et octobre.

Cela suppose qu’il n’y ait pas de guerre ou de légère hausse des attaques terroristes. Wachs, et tout autre organisateur de concert israélien, garde les doigts croisés.

« 2014 été censé être un bel été également, a-t-il déclaré. Et puis Gaza est arrivé. »

Pour l’instant, cependant, les choses se présentent bien. Des artistes alternatifs comme Die Antwood d’Afrique du Sud et le groupe Indi Tame Impala arrivent, le chanteur préféré des midinettes Jason Derulo vient de partir et le groupe des années 90, Simply Red, l’extraordinaire guitariste Carlos Santana et des icônes tel qu’Elton John et Brian Wilson sont prévus pour mai, juin et juillet.

Reste à savoir si la superstar Beyoncé ou le bien-aimé Bruce Springsteen répondront aux prières des promoteurs et prouveront que les rumeurs constantes de spectacles en août sont vraies.

Ceux qui viennent, dit Wachs, choisissent de se produire pour une raison simple : ils sont des artistes et c’est leur travail de se produire.

« Ils veulent jouer pour les fans, ils veulent venir, dit-il. Certains d’entre eux ne veulent pas venir pour des raisons politiques, mais pour la plupart des agents, la politique ne figure pas en tête de liste d’un artiste de la scène. »

Le musicien emblématique Carlos Santana qui se produira à Tel Aviv cet été, plusieurs mois après la sortie de son nouvel album studio, 'Santana IV' (Crédit : Autorisation Carlos Santana)
Le musicien emblématique Carlos Santana qui se produira à Tel Aviv cet été, plusieurs mois après la sortie de son nouvel album studio, ‘Santana IV’ (Crédit : Autorisation Carlos Santana)

C’est un peu un défi, compte tenu de l’attention accordée à la bruyante campagne du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) et au porte-parole officieux de son département musical, Roger Waters des Pink Floyd Flame, connu pour avoir tenté d’influencer l’opinion d’un bon nombre d’artistes qui ont annoncé vouloir jouer en Israël.

Pourtant, alors que quelques artistes qui avaient des concerts programmés ont cédé à la pression du BDS et ont annulé leurs concerts, la plupart des promoteurs ne pense pas que ce soit un problème sérieux.

« Je pense que la campagne du BDS est utilisée par certains promoteurs comme un moyen de promotion, a déclaré George Cohen de 3A Productions. Ça crée le buzz quand il n’y a pas de buzz. »

« Il y a, bien sûr, ceux qui ne viendront jamais, comme Massive Attack ou Elvis Costello, ou notre cher ami Roger Waters, a déclaré Cohen. Mais pour la plupart des artistes, c’est juste une question de zéros sur leur chèque. Si un spectacle a été annulé à cause du BDS, vous savez que c’est parce qu’il ne se vend pas vraiment. »

3A est une société de promotion relativement nouvelle et l’un de ses plus grands concerts de l’été aura lieu dans quelques semaines avec le chanteur de hip hop Wiz Khalifa qui se produira à l’amphithéâtre de Live Park, à Rishon LeZion, en juin.

Khalifa, un rappeur connu pour son utilisation de la marijuana, voulait vraiment venir en Israël, dit Cohen, principalement à cause de la riche scène musicale de danse électronique locale, ou EDM.

« Tous le monde sait qu’Israël connaît son EDM, a déclaré Cohen. Les DJ le savent, ces gens-là le savent aussi, et ils ne sont pas influencés par cette m*rde politique. »

Idem pour les ventes de billets, a-t-il ajouté, qui « se vendent très chers parce que c’est du hip hop et que Wiz est une superstar. »

C’est aussi, « enfin », un concert pour les jeunes, et non l’une des vielles rock stars pour les plus de 50 ans, dit-il.

Mais le BDS ? Ce n’est pas un véritable obstacle pour convaincre les musiciens de venir en Israël, s’accordent à dire les promoteurs.

C’est juste « des c*nneries », a déclaré Carmi Wurtman, associé de Wachs dans la promotion et la production de la société 2B Ventures.

Ce n’est pas qu’il n’y a pas de pression du BDS, a déclaré Wurtman. Mais quand « tout est normal ici, c’est normal, a déclaré Wurtman. Et les groupes viennent. »

Le BDS, a ajouté Wachs, influence généralement plus les groupes qui ne se sentent pas à l’aise avec la politique israélienne. Il y a les groupes qui « ne veulent pas la prise de tête » d’un concert israélien, et d’autres qui ne pensent pas à deux fois.

« En tant que promoteur, nous respectons ceux qui viennent et ceux qui ne le font pas, dit-il. Nous soulevons cette question dès le début afin qu’à la minute où ils annoncent leur concert, ils soient préparés aux éventuels BDSistes. Le BDS est une guérilla d’internet bien huilée ; quand quelqu’un annonce un concert en Israël, il peut d’un coup avoir 650 messages sur Facebook, et ça fait peur. Nous essayons de les prévenir au maximum pour qu’ils soient le moins surpris. »

Sir Elton John à Tel Aviv le 17 juin 2010 (Crédit : Flash90)
Sir Elton John à Tel Aviv le 17 juin 2010 (Crédit : Flash90)

L’un des promoteurs les plus connus d’Israël, le vétéran Shuki Weiss, qui a produit des géants comme les Rolling Stones, Paul McCartney et cet été le concert d’Elton John, a déclaré lors d’une récente conférence anti-BDS parrainée par le journal Yedioth Ahronoth le mois dernier que le gouvernement a essayé de faire signer à John une déclaration de loyauté en échange d’un visa de travail pour se produire en Israël.

Le ministère de l’Intérieur a fortement nié cette déclaration qu’il a qualifiée de « délirante » et a menacé de le poursuivre en justice pour diffamation, mais Weiss et d’autres promoteurs font pression pour obtenir l’aide du gouvernement afin d’obtenir une assurance aux promoteurs pour couvrir leurs pertes si les concerts sont annulés en cas de guerre ou d’une situation sécuritaire extrême.

« L’Etat ne prête pas d’importance aux visites d’artistes parce que ce n’est pas existentiel, a déclaré Weiss lors de la conférence. J’ai reçu beaucoup de réponses [des représentants du gouvernement] comme ‘ne les faites pas venir alors, qui a besoin d’eux de toute façon ?’ »

L’associé de Wachs, Wurtman, souligne que le chanteur pop Jason Derulo, leur dernier artiste à s’être produit récemment, a vraiment apprécié son séjour en Israël. Il a eu beaucoup de commentaires – pas tous positifs – quand il a tweeté à ses 3,68 millions de followers sur son expérience.

Mais le fardeau financier des promoteurs peut être énorme quand un spectacle est annulé. A l’été 2014, pendant qu’Israël se battait à Gaza, deux concerts de Wurtman ont été annulés, Cee Lo Green et le groupe America.

« America était presque complet et d’un coup l’enfer s’est déchaîné », dit-il.

Green était toujours prêt à venir, a déclaré Wurtman, mais il a été contraint d’annuler car les grands rassemblements ont été interdits à cause du danger d’attaques à la roquette.

« Les gros promoteurs peuvent gérer les pertes mais nous, nous avons des prêts », a déclaré Wurtman, qui produit également des festivals afin d’assurer un revenu stable. « J’appelle ça le double danger, ce que nous avons en Israël. Dans le reste du monde, ils vendent des billets même à perte, mais ici, vous devez tenir compte des éventuelles annulations des artistes. »

Fly in, fly out

Pour les groupes, ce sont souvent les problèmes logistiques et techniques d’un concert en Israël qui ont tendance à les faire réfléchir à deux fois avant de venir ici.

Le premier problème est l’emplacement, le Moyen Orient ne propose pas la mobilité de l’Europe. Il est peu probable que les groupes franchissent les frontières dans un bus de tournée, pour être une nuit à Tel Aviv, une autre à Beyrouth, Amman ou Damas le week-end. Ou à Gaza.

« Un agent doit comprendre combien ça coûte de déplacer chaque artiste », affirme Avi Yossef du Groupe Zappa, qui produit des concerts et gère également sa propre agence de billetterie et de clubs. « Il y a deux jours de voyage pour Israël, et les jours de configuration, donc ça fait quatre jours. C’est plus facile en Europe où il faut juste un jour dans chaque pays, et puis vous sauter dans le bus pour vous rendre à l’endroit suivant. Vous ne pouvez pas simplement aller d’Israël à un autre endroit ; nous sommes un marché inhabituel pour les spectacles. »

Les Rolling Stones en concert à Tel Aviv - 4 juin 2014 (Crédit : Jack Guez/AFP)
Les Rolling Stones en concert à Tel Aviv – 4 juin 2014 (Crédit : Jack Guez/AFP)

Cela dit, Israël n’est plus une destination aussi inhabituelle qu’auparavant, souligne Cohen de 3A.

Bien sûr, c’est « plus extrême que partout ailleurs, dit-il. Il faut les convaincre de venir ici, et l’argent n’est pas la seule solution. Mais Tel Aviv est de plus en plus une destination courante pour les tournées. »

Il y a aussi un effet domino en cours, a déclaré Yossef.

« Israël fait partie du marché maintenant, a-t-il dit. En ce moment, la tendance est qu’Israël est ‘normal’. Il arrive que je prenne le téléphone ou que j’envoie un email et que je reçoive une réponse dans les 24 heures. C’est nouveau. »

Israël n’est pas le seul pays dont la sécurité est précaire, note Yossef.

L’attentat terroriste au concert des Eagles of Death Metal au Bataclan de Paris qui a tué 89 personnes en novembre et celui de l’aéroport de Bruxelles en Belgique, qui a fait 16 victimes en mars, ont créé un changement important dans les plans de tournées européennes d’artistes américains, fait-il remarquer.

« La France et la Belgique sont des marchés morts maintenant à cause de ce qui est arrivé, dit-il. Les concerts qui ont eu lieu dans des clubs pour 300 ou 2 000 personnes et les stades remplis avec des dizaines de milliers de personnes sont tous annulés maintenant. Si, à l’époque, Beyoncé prévoyait quatre dates de concerts en France, maintenant elle en fera juste une, par compassion. »

La situation sécuritaire d’Israël ne semble pas si terrible quand on la regarde à la lumière des attaques inattendues qui ont eu lieu dans ces villes, a déclaré Yossef.

Mais au bout du compte, les agents des artistes n’ont d’autre intérêt que leur commission sur les concerts, a déclaré Yossef.

L’artiste, dit-il, « veut 30 à 40 spectacles aux États-Unis, 10 au Canada, et peut aller à Hong Kong ou en Thaïlande pour quelques spectacles. S’il n’y a plus rien, ils peuvent aller à Dubaï, en Israël ou en Afrique du Sud. C’est vous dire, à quel point, nous sommes sans intérêt pour eux. »

Pour savoir si les artistes viendront en Israël, une grande partie de la décision dépendra du nombre de zéros sur leur chèque, s’accorde à dire les promoteurs.

« Nous sommes une destination exotique pour une tournée européenne », a déclaré Cohen. Mais ce qui est plus attrayant est que les promoteurs israéliens paient plus que ce qu’un artiste interprète pourrait obtenir dans un marché similaire comme la Grèce, la Turquie ou le Liban.

« Un artiste n’a pas besoin de venir en Israël, a déclaré Wachs. Il faut que ça vaille vraiment la peine de venir ici au lieu de faire une tournée en bus en Europe. »

Les promoteurs israéliens finissent par payer une prime pour la perte de temps causée par le voyage, et pour le mal de tête créé par le déplacement vers le Moyen-Orient.

Rihanna en concert à Tel Aviv le 22 octobre 2013 (Crédit : Eden Mor)
Rihanna en concert à Tel Aviv le 22 octobre 2013 (Crédit : Eden Mor)

Le prix affiché pour des concerts d’artistes part d’aussi bas que 2 000 dollars la soirée pour un groupe indie inconnu jouant au Barby Club de Tel Aviv à 15 à 17 000 dollars pour un artiste plus connu au même endroit.

Les frais de représentation dans les grands lieux en extérieur peuvent aller de 50 000 à 450 000 dollars pour un artiste jouant au Live Park de Rishon, à 4 millions de dollars pour des superstars au bien plus grand Parc Yarkon de Tel Aviv, qui contient environ 60 000 personnes. Et cela ne comprend pas le prix de location de la salle, de la mise en place technique ou de l’assurance.

Et alors que certains concerts affichent complet – Wachs a déclaré que 2B Ventures avait vendu 90 % des billets pour le dernier concert de Jason Derulo, et tout vendu pour Janice Ian l’été dernier – cela reste rare.

« Il y a beaucoup de risques ici, et beaucoup de hasard et beaucoup de travail », a déclaré Wachs, ancien de Philadelphie qui a managé des groupes au lycée mais avait laissé ça derrière lui quand il était arrivé en Israël. « Le père du joueur de basse peut être malade et le concert est annulé. Et vous pensez que certains vont marcher, et non. »

Il y a quelque chose qui relève d’un coup de dé, selon Yossef. Certains concerts sont plus demandés, d’autres moins, et surtout c’est une question de marketing et de lecture du marché en ce qui concerne les artistes les plus tendance.

Avec plus de promoteurs à présent en Israël, et beaucoup avec de grandes poches, le paysage est devenu plus encombré.

« C’est très lié au fait de payer plus d’argent, a déclaré Wachs. Les gens peuvent se permettre de faire venir quelqu’un et cela signifie qu’il n’y a pas de barrières dans le métier. Et ensuite les prix augmentent pour les prochains artistes. »

Les artistes internationaux qui se produisent en Israël ne peuvent pas venir trop souvent, parce qu’ils ne vendront pas assez de billets. Wachs a souligné que pour le dernier concert de Lady Gaga en septembre 2014, 21 000 billets avaient été vendus, pour une salle de 35 000 places.

« Ils ont pris un gros coup, et je pense que c’est parce qu’elle était trop là, a-t-il déclaré. Elton John vient ici tous les sept ou huit ans et est complet, parce que c’est une icône. »

Lady Gaga en concert à Tel Aviv - 13 septembre 2014 (Crédit : Debra Kamin/Times of Israel)
Lady Gaga en concert à Tel Aviv – 13 septembre 2014 (Crédit : Debra Kamin/Times of Israel)

Le coût n’est pas non plus limité au prix de l’artiste, il y a aussi son entourage, qu’il faut installer dans des hôtels, et la création de spectacles avec des scènes massives et des coûts techniques.

« Israël est plus intéressant maintenant, mais c’est aussi plus dur, a déclaré Wurtman. C’est un concert où on arrive et on repart, et nous payons un coût élevé pour les nuits supplémentaires et les chambres d’hôtels. »

Et pourtant, les grands concerts, et même les plus petits avec un artiste international, peuvent être un élément formidable pour montrer Israël aux musiciens qui ont un pouvoir de star et une influence mondiale.

Et une fois qu’ils sont ici, a dit Wachs, ils aiment souvent Israël.

« Les organisateurs sont très professionnels ici en général, a-t-il déclaré. Et les gens traitent les artistes comme la famille, et ils aiment ça. Peu de personnes les ennuient dans la rue, personne ne demande d’autographe, ils ne sont pas ennuyés. »

La vie de concert

La disponibilité des artistes et le prix des billets ont commencé à changer à la fin des années 1980 et dans les années 1990, alors que le niveau de vie augmentait en Israël et que le public local était exposé à plus de musiques étrangères, en Israël et à l’étranger, a déclaré Wachs.

On est bien loin de l’un de ses premiers concerts en Israël, dans les années 1980, quand Shlomo Artzi avait lui-même traîné son propre amplificateur au club Tzavta de Tel Aviv.

« C’était l’une des plus grandes stars israéliennes, et il était là, transportant son propre équipement, s’est émerveillé Wachs. Ce n’était pas vraiment une industrie à cette époque. »

Shlomo Artzi est maintenant équipé, mais à l'époque, selon le producteur Hillel Wachs, le chanteur adoré d'Israël transportant dans les bars son propre équipement. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)
Shlomo Artzi est maintenant équipé, mais à l’époque, selon le producteur Hillel Wachs, le chanteur adoré d’Israël transportant dans les bars son propre équipement. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)

Mais pour les amoureux de la musique, il n’y a rien de plus important, a déclaré Wurtman, qui possédait des clubs et des bars à Jérusalem avant de gérer Hadag Nachash ; le groupe de hip-hop de Jérusalem mené par la vocaliste Shaanan Streett.

« Je suis la personne la plus heureuse du monde parce que je travaille dans ma passion, a déclaré Wurtman. C’est pour ça que je le fais. J’aime vraiment la musique, et j’ai le sentiment que c’est un bonus de parcourir Israël et de donner ça aux gens. »

Wurtman produit aussi des festivals comme le Festival de la musique sacrée de Jérusalem en septembre, le festival Sunbeat tous les ans en juin et le Festival de musique de chambre d’Eilat, ainsi que des festivals étudiants à Jérusalem et Beer Sheva.

Il est aussi l’un des seuls promoteurs dans sa ville de Jérusalem, et malgré sa relation conflictuelle avec la capitale, il essaie dur de faire venir les têtes d’affiches dans la plus grande ville d’Israël, qui est aussi la plus pauvre.

« C’est difficile de faire des choses ici », a déclaré Wurtman, qui a fait venir le rappeur Matisyahu à l’amphithéâtre extérieur Sultan’s Pool de Jérusalem pendant la montée des attaques au couteau en octobre dernier. Il a perdu de l’argent sur ce concert.

Mais il continue à travailler à Jérusalem. La semaine dernière, il a produit le Geek PicNic, une foire technologique en extérieur pour 45 000 personnes dans le Sacher Park de la ville. Les billets se sont bien vendus, mais après l’attaque terroriste dans le bus 12, il a eu « ce lourd sentiment » de peur.

Le chanteur juif américain Matisyahu au Festival de Musique sacrée dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 4 septembre 2015 (Crédit : Eric Cortellessa/Times of Israel)
Le chanteur juif américain Matisyahu au Festival de Musique sacrée dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 4 septembre 2015 (Crédit : Eric Cortellessa/Times of Israel)

Pour l’instant, tout semble calme sur le front de Jérusalem. Et pour cet été, personne ne saura ce qu’il en est avant qu’il ne soit terminé.

Les producteurs doivent être passionnés par leur travail, a déclaré Wachs.

Et pourtant, « il n’y a pas de meilleure sensation pour un producteur quand vous êtes en coulisse pendant un spectacle, quand la lumière s’éteint et la foule explose, a-t-il dit. Vous enrichissez leur vie à un certain niveau. Nous avons beaucoup de moments de stress ici en Israël, et avoir ce moment pour s’asseoir et apprécier un spectacle, c’est un sentiment génial de satisfaction. C’est amusant. »

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