COVID : Le ministre de la Santé met en garde contre les voyages en Namibie
Les responsables ont averti que si la situation dans les pays à "haut risque" ne s'améliorait pas, ils rejoindraient la liste noire des destinations interdites aux Israéliens
Le ministère de la Santé a ajouté, dimanche, la Namibie à la liste des pays assortis d’une mise en garde sévère pour les voyageurs sans pour autant placer le pays sur la liste noire des destinations interdites aux Israéliens.
La Namibie rejoint ainsi l’Uruguay, les Seychelles, la Bolivie, les Maldives, le Népal, le Paraguay et le Chili, qui font tous l’objet d’un avertissement aux voyageurs en raison du nombre élevé de cas de COVID-19.
Le ministère de la Santé a averti que si la situation ne s’améliorait pas dans ces pays, ils rejoindraient la liste noire des destinations interdites aux Israéliens. Figurent actuellement sur cette liste l’Ukraine, l’Argentine, l’Éthiopie, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du sud, le Mexique, la Russie et la Turquie.
Les Israéliens qui souhaitent se rendre dans l’une de ces nations doivent soumettre une requête à la Commission chargée des dérogations et ceux qui reviennent de ces pays – les personnes vaccinées y compris – sont tenus de se mettre en quarantaine.
Le ministère de la Santé a fait savoir, dimanche matin, que seuls quatre nouveaux cas de coronavirus avaient été confirmés au sein de l’État juif lors des dernières vingt-quatre heures, sur 7 575 tests effectués.
Dimanche matin, il y avait 230 cas actifs dans le pays tout entier.
Ces chiffres ont été annoncés alors que le pays vient de lancer sa campagne de vaccination des petits Israéliens âgés de 12 à 15 ans.
Mardi dernier, la dernière d’une série de restrictions qui avaient été appliquées pendant plus d’un an a été levée alors que le nombre de cas continuait à chuter au sein de l’État juif.
Les seules restrictions majeures encore en vigueur sont l’obligation du port du masque en espace clos – elle devrait être rapidement levée, elle aussi – et la nécessité de se mettre en quarantaine pour les nouveaux arrivants dans le pays, à moins qu’ils ne soient vaccinés ou qu’ils aient guéri du corona et qu’ils montrent un test de sérologie indiquant la présence d’anti-corps.