Des familles d’otages demandent à afficher des photos des captifs dans les bases
Le Forum des familles des otages et disparus a sollicité le chef d'état-major de Tsahal après avoir découvert que de telles images et l'expression de solidarité étaient interdites
Le Forum des familles des otages et disparus a demandé lundi au chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, de veiller à ce que les photos des otages détenus à Gaza soient affichées dans toutes les bases, après avoir découvert que de telles images et l’expression de solidarité étaient interdites.
Outre l’absence de photos dans les bases, le forum a déclaré que « Tsahal interdit à ses soldats, officiers et commandants de porter le ruban [jaune] des otages au revers de l’uniforme, comme d’autres symboles qu’ils portent », selon les familles.
Le forum a souligné que l’armée doit se souvenir de sa responsabilité dans l’échec de la protection des citoyens le 7 octobre, lorsque le groupe terroriste palestinien du Hamas a massacré et enlevé ceux qui étaient sous sa protection, ajoutant : « Il est raisonnable que chaque soldat et commandant soit présenté avec le visage et la photo de tous les 101 otages. »
La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 33 otages dont le décès a été confirmé par l’armée.
Le Hamas avait échangé 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre contre des prisonniers. Quatre captives avaient été remises en liberté. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par l’armée.
Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.