Des pirates iraniens affirment avoir accédé à des sites de données classifiées
La police israélienne, pour sa part, a fait savoir qu'une enquête initiale a démontré qu'il n'y a "aucune indication qu'il y ait eu un piratage ou une fuite d'informations sensibles"

Un groupe de pirates informatiques iraniens a affirmé lundi avoir accédé à plusieurs sites et bases de données du gouvernement qui contenaient des informations classifiées – disant notamment avoir obtenu des données confidentielles et individuelles sur les personnels de la police, avoir accédé aux registres des délinquants sexuels, des détenteurs permis de port d’armes et avoir infiltré les profils médicaux et psychologiques de soldats et d’autres membres des services de sécurité, a fait savoir la chaîne d’information N12.
La chaîne a ajouté que selon les hackers, des documents ont été publiés en ligne.
Les pirates ont affirmé avoir téléchargé 2,1 téraoctets d’informations classifiées figurant sur les bases de données de la police israélienne et ils menacent de publier d’autres documents en ligne, a noté le reportage.
Après la diffusion de ce dernier, la police israélienne a fait savoir qu’une enquête initiale a démontré qu’il n’y a « aucune indication qu’il y ait eu un piratage ou une fuite d’informations sensibles ».
« La police israélienne applique des mesures de sécurité avancées et elle s’efforce constamment de renforcer ses systèmes de défense, en utilisant les technologies de pointe dans le domaine de la cybersécurité », a-t-elle ajouté.