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En raison des poursuites, Netanyahu démissionne de 3 portefeuilles ministériels

Le Premier ministre avait promis de quitter les 3 ministères des Affaires sociales, Agriculture et Diaspora après sa mise en examen ; les nominations sont prévues pour dimanche

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu donne une conférence de presse à l'Orient Hotel Jerusalem, le 1er janvier 2020. (Yonatan Sindel/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu donne une conférence de presse à l'Orient Hotel Jerusalem, le 1er janvier 2020. (Yonatan Sindel/Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé le gouvernement mercredi qu’il avait démissionné de trois autres portefeuilles ministériels qu’il détenait, une décision rendue nécessaire par les accusations pénales portées contre lui.

Cette disposition entrera en vigueur dimanche, lorsqu’il nommera probablement de nouveaux ministres pour combler les postes vacants au sein des ministères des Affaires sociales, de l’Agriculture et de la Diaspora.

Les ministres du gouvernement israélien qui font l’objet d’une inculpation pénale sont tenus de démissionner de leur poste, bien que la législation israélienne ne prévoie aucune obligation explicite de ce type pour les Premiers ministres.

Netanyahu avait promis à la Haute Cour de justice qu’il quitterait toutes ses fonctions ministérielles, sauf celle de Premier ministre, d’ici la fin de 2019. En raison d’un accord de coalition de la 20e Knesset, aujourd’hui dissoute mais pas encore renouvelée, un portefeuille ira à un député du Shas, tandis que les deux autres iront à des députés du Likud.

Dimanche, le cabinet a approuvé la nomination du leader du parti Yahadout HaTorah, Yaakov Litzman, qui a servi pendant des années comme vice-ministre de la Santé, au poste de ministre de la Santé à la place de Netanyahu. Cette décision a suscité de vives condamnations de la part d’organisations juives australiennes en colère contre la nomination d’un fonctionnaire dont la police a recommandé l’inculpation pour avoir tenté d’empêcher l’extradition d’une délinquante sexuelle en série présumée, recherchée par les autorités australiennes.

Yaakov Litzman du parti Yahadout HaTorah à la Résidence du Président à Jérusalem, le 23 septembre 2019. (Hadas Parush/Flash90)

Dans ce qu’il a dit être la première fois qu’un dirigeant juif australien envoyait une lettre ouverte au Premier ministre d’Israël, le président de la Fédération sioniste d’Australie, Jeremy Leibler, a qualifié la nomination de Litzman de « gifle pour la communauté juive australienne, le peuple australien, la communauté des [immigrants] australiens en Israël et, ce qui est le plus choquant, pour les victimes des abus présumés de Malka Leifer ».

Leifer est recherchée en Australie pour 74 chefs d’accusation d’abus sexuels, accusant d’avoir abusé de jeunes filles alors qu’elle était directrice d’une école juive de Melbourne. Pendant des années, elle a évité l’extradition, en partie en prétendant être trop malade, bien que la police soupçonne qu’une opinion d’expert confirmant son mauvais état de santé a été arrachée sous la pression de Litzman.

Le mois dernier, Netanyahu est devenu le premier Premier ministre en poste à faire l’objet d’accusations lorsque le procureur général Avichai Mandelblit a annoncé qu’il allait l’inculper pour corruption, fraude et abus de confiance. Des faits qu’il réfute.

Mandelblit a statué que Netanyahu n’avait pas à démissionner de son poste de Premier ministre, puisqu’il dirige actuellement un gouvernement intérimaire, de sorte que cette action n’aurait « aucune pertinence pratique ». Mais il a précisé que le Premier ministre devait renoncer à ses autres portefeuilles.

La Haute Cour de justice a examiné mardi une requête visant à empêcher ce dernier de former une coalition après les élections du 2 mars, le troisième scrutin de cette année, en raison des accusations criminelles. La Cour n’a pas encore rendu sa décision.

La décision de Netanyahu de quitter ses autres fonctions est intervenue quelques heures après qu’il a annoncé qu’il demanderait l’immunité à la Knesset.

Il a fait cette déclaration lors d’une apparition télévisée nationale quatre heures avant l’heure limite de minuit, justifiant cette décision comme une protection contre des « accusations inventées de toutes pièces ».

Le Premier ministre est accusé de fraude et d’abus de confiance dans trois affaires pénales et de corruption dans l’une d’entre elles.

A LIRE : Etat d’Israël vs. Netanyahu : détails de l’acte d’accusation du Premier ministre

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