Enquête sur le journal Le Monde et son positionnement pro-palestinien
Le Figaro publie une enquête révélant le malaise de nombreux journalistes au sein de la rédaction
Le journal français Le Monde fête ses 80 ans, un anniversaire marqué par une polémique.
Dans une longue enquête, nos confrères du Figaro, révèlent le mal-être d’une partie de la rédaction face au traitement de la guerre au Proche-Orient, jugé très pro-palestinien.
Parmi les nombreux exemples cités dans l’enquête, un a particulièrement retenu l’attention des lecteurs et a été largement relayé sur les réseaux sociaux : le « mur de Gaza » érigé dans l’open space de la rédaction.
Sur ce tableau figurent des messages tels que : « Ne laissez personne vous dire que ça a commencé le 7 octobre 2023 », « Cela n’a jamais été un conflit, ça a toujours été un génocide », ou encore un dessin de la statue de la Liberté recouverte d’un drapeau israélien avec la mention : « Liberté de tuer ».
Le scandale du "mur de gaza" au sein de la rédaction du Monde, révélé aujourd'hui par Le Figaro rappelle celui du "mur des cons" au sein de la magistrature. Le journal Le Monde est en totale perdition. pic.twitter.com/4K6dBj2LM3
— Etienne Dujardin (@etiennedujardin) December 17, 2024
L’enquête pointe également un conflit d’intérêts présumé concernant Benjamin Barthe, rédacteur en chef adjoint du service international, marié à l’activiste radicale pro-palestinienne Muzna Shihabi-Barthe. Cette dernière avait notamment glorifié les terroristes du Hamas dès le 7 octobre 2023 sur son compte X, écrivant : « Ils ont longtemps rêvé de voler, de sentir la liberté et de voir leurs villes d’origine en Palestine. Ils sont majoritairement réfugiés et interdits de retour chez eux. Ce sont les jeunes de Gaza », accompagné d’une photo des terroristes en deltaplane attaquant le festival Nova.
Par ailleurs, le portrait pour le moins complaisant réalisé par Benjamin Barthe sur l’eurodéputée de La France Insoumise (LFI), Rima Hassan, connue pour ses positions très anti-israéliennes, a également été critiqué en interne. Certains membres de la rédaction l’ont jugé même « humiliant pour la rédaction ».
De son côté, le « comité d’éthique et de déontologie du groupe Le Monde », qui s’est auto-saisi, a qualifié les critiques adressées au journaliste de « campagne d’intimidation ».