Israël en guerre - Jour 498

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Israël fustige une Turquie « impérialiste » après des menaces d’Erdogan

Le président turc avait indiqué, dans la journée de mercredi, qu'Israël devait se retirer de Syrie sous peine de "conséquences négatives pour tous"

Le président turc Recep Teyyip Erdogan s'exprimant lors d'un événement sur le thème des droits de l'homme organisé par son parti politique islamiste AKP dans la capitale turque d'Ankara, le 5 août 2024. (Crédit : Capture d'écran X/Türkiye Canlı ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Le président turc Recep Teyyip Erdogan s'exprimant lors d'un événement sur le thème des droits de l'homme organisé par son parti politique islamiste AKP dans la capitale turque d'Ankara, le 5 août 2024. (Crédit : Capture d'écran X/Türkiye Canlı ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé Israël au sujet de sa présence en Syrie, Israël a réagi en mettant en garde Ankara contre des « menaces inutiles ».

« Israël rejette totalement la déclaration du président turc », a fait savoir le ministère des Affaires étrangères, après qu’Erdogan a déclaré, dans la journée de mercredi, qu’Israël devait retirer ses forces de Syrie sous peine de provoquer « des conséquences négatives pour tout le monde ».

« L’acteur impérialiste agressif en Syrie (ainsi que dans le nord de Chypre, en Libye et dans d’autres régions du Moyen-Orient) est la Turquie elle-même, et il est conseillé au président turc d’éviter les menaces inutiles », a ajouté le communiqué. « L’État d’Israël continuera à agir pour protéger ses frontières de toute menace ».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait ainsi exigé, dans la journée de mercredi, qu’Israël retire ses forces de Syrie, avertissant que leur maintien pourrait entraîner « des conséquences négatives pour tous ».

« Les actions agressives des forces menant des attaques sur le territoire syrien, en particulier celles d’Israël, doivent cesser au plus vite », avait-il déclaré lors d’une réunion de son parti à Ankara.

« Tout le monde devrait se retirer de la Syrie et, avec nos frères syriens, nous allons éradiquer l’État islamique, les YPG et les autres organisations terroristes dans les plus brefs délais. »

Depuis son entrée en territoire syrien, l’armée israélienne (Tsahal) a assuré que son déploiement, limité à une zone tampon près de la frontière et à des positions stratégiques au-delà, était temporaire et motivé par des considérations défensives. Elle a précisé que cette présence visait à prévenir des menaces potentielles dans un contexte d’instabilité accrue depuis l’effondrement du régime de Bashar el-Assad le mois dernier.

Par ailleurs, la Turquie a intensifié ses appels, au cours du mois dernier, pour exiger le démantèlement de la milice kurde YPG. Ankara considère ce groupe, qui constitue le fer de lance des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis, comme une organisation terroriste.

Ankara a déclaré que la nouvelle administration syrienne devrait être en mesure de résoudre la question de la présence de la YPG. Cependant, la Turquie a également menacé de lancer une nouvelle opération transfrontalière contre cette milice, située dans le nord-est de la Syrie, si ses exigences n’étaient pas satisfaites.

Une femme passe devant une fresque murale représentant des combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et des Unités de protection des femmes (YPJ) au combat le long des lignes de front dans la ville de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, le 16 décembre 2024. (Crédit : Delil SOULEIMAN / AFP)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé que la YPG était « le principal problème de la Syrie », affirmant que la milice ne pourra échapper à sa « fin inévitable » que si elle dépose les armes.

« Les prétextes fabriqués de toutes pièces, comme la menace de l’État islamique (EI), ne sont plus crédibles », a-t-il dit, faisant référence aux affirmations américaines laissant entendre que la milice YPG est un partenaire clé dans la lutte contre l’EI en Syrie, jouant un rôle essentiel dans la garde des camps de prisonniers où sont détenus les terroristes de l’organisation.

« Si la menace de l’État islamique en Syrie et dans la région est réellement une source de préoccupation, alors la Turquie est la puissance la mieux placée, la mieux disposée et elle a les capacités de résoudre ce problème », a-t-il affirmé.

La Turquie a demandé à plusieurs reprises à son allié de l’OTAN, les États-Unis, de cesser de soutenir les FDS, affirmant que la nouvelle administration syrienne avait proposé de prendre en charge la gestion des prisons.

Par ailleurs, Erdogan a évoqué la perspective d’un cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas, alors qu’un accord semble se préciser. Cet accord prévoirait la libération d’otages en échange d’un cessez-le-feu à Gaza et de la libération de prisonniers sécuritaires palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

« Avec l’instauration d’un cessez-le-feu à Gaza, où le génocide et les massacres se poursuivent depuis 15 mois, une occasion cruciale émergera pour construire une paix et une stabilité durables dans toute la région », a-t-il indiqué.

Cette photo prise du côté israélien de la frontière avec la bande de Gaza montre un convoi militaire de l’armée israélienne se déplaçant sur une route à l’intérieur du nord de la bande de Gaza le 13 janvier 2025 (Crédit : Menahem KAHANA / AFP)

« Nous suivons de près les négociations sur le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et nous espérons recevoir des nouvelles positives dans les plus brefs délais », a ajouté Erdogan.

Le président turc s’est montré particulièrement critique à l’égard d’Israël au cours des 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, une guerre qui avait été déclenchée par le pogrom perpétré par lest terroristes du groupe dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, au cours duquel ils avaient assassiné plus de 1 200 personnes, pour la plupart des civils. Les hommes armés avaient aussi pris 251 otages.

Le président turc a, à plusieurs reprises, accusé Israël de perpétrer un génocide dans ce conflit. Il a comparé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Adolf Hitler, et il a menacé, au mois de juillet, de lancer une intervention militaire turque en soutien aux Palestiniens si la guerre ne cessait pas.

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