Israël en guerre - Jour 594

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« Eretz Nehederet » réalise un remake poignant d’un morceau de rap israélien

L'émission satirique emprunte la nouvelle œuvre de Jimbo J, "White Sail", pour dresser la litanie de tous les problèmes récents d'Israël

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Extrait du remake « Eretz Nehederet » de « White Sail » de Jimbo J pour l'émission humoristique satirique du 1ᵉʳ mai 2025. (Crédit : Autorisation)
Extrait du remake « Eretz Nehederet » de « White Sail » de Jimbo J pour l'émission humoristique satirique du 1ᵉʳ mai 2025. (Crédit : Autorisation)

L’émission humoristique satirique « Eretz Nehederet » a clôturé sa dernière saison avec une reprise puissante de « White Sail », une nouvelle chanson du rappeur israélien Jimbo J, mettant en scène les principaux comédiens de l’émission qui déplorent avec émotion le traumatisme permanent de la vie en Israël aujourd’hui.

Dans la version « Eretz Nehederet » du morceau, les habitués de l’émission, dont Eyal Kitzis, Mariano Edelman, Alma Zack, Shani Cohen, Asi Cohen, Yuval Semo et Lior Ashkenazi, apparaissent dans leur vie quotidienne, avec leurs enfants, dans des abris anti-bombes, effectuant leur service militaire ou rendant visite à des soldats blessés, sur fond d’images d’Israël prises au cours des dix-huit derniers mois.

La chanson est une litanie des nombreuses difficultés récentes que traverse la société israélienne : les manifestations, les otages, la fuite vers les abris lors des attaques à la roquette, la prolifération des permis de port d’armes, les Israéliens qui ont quitté le pays pour la Thaïlande, le sentiment que l’histoire se répète et la façon dont la vie continue, même en temps de guerre et malgré les otages.

Dans son puissant refrain, Jimbo J chante :

D’une main – un roman
D’une main – un fusil
D’une main – le volant
D’une main – WhatsApp
Toujours là, tirant dans toutes les directions
D’une main – un verre
D’une main – un siège-auto
D’une main – quoiqu’il
D’une main – malgré tout
La main sur le cœur
Je continue d’y croire

À la fin du clip de « Eretz Nehederet », à partir de 3 min 28 s, on voit des images de certains des 59 otages toujours détenus à Gaza, lorsqu’ils étaient encore des citoyens ordinaires, avant le 7 octobre 2023.

אנחנו מאמינים שיהיה פה טוב

יום העצמאות הזה ייצג די במדויק את החיים המאתגרים בארץ הנהדרת שלנו בשנה וחצי האחרונות. אבל גם עכשיו, כשהעונה 22 מסתיימת אנחנו עדיין מאמינים שיהיה פה טוב, שהחטופים והחיילים ישובו הביתה בשלום, ומתעקשים לראות באופק מפרש לבן ❤️????????מילים: ג'ימבו ג'יי (עומר הברון) לחן: קותימאן ועומר הברון הפקה מוזיקלית: קותימאן, אופיר קנר בימוי קליפ: ירון שילון, דן יהודה תודה מיוחדת: אור סיט

Posted by ‎ארץ נהדרת‎ on Thursday, May 1, 2025

L’otage David Cunio tient l’un de ses jumeaux dans ses bras, l’otage Alon Ohel sourit, l’otage Omri Miran tient sa petite fille dans ses bras, Edan Alexander est assis sur un banc, Matan Angrest joue au bowling, plusieurs otages sont montrés avec leurs chiens, Bar Kupershtein est à la plage, Yossi Sharabi semble être chez lui dans le kibboutz Beeri.

Jimbo J, de son vrai nom Omer Havron, vivait avec sa famille dans le kibboutz Or HaNer, l’une des communautés situées à la frontière de Gaza. Il était chez lui le 7 octobre avec son épouse, leur fillette et leur bébé.

Ils ont fui, avec le reste du kibboutz, avec l’intention de retourner à Or HaNer dès que la situation se serait améliorée. Havron a grandi à Rehovot et a étudié au Sapir College de Sderot, ce qui a sans doute contribué à forger son attachement à la région du Néguev.

Dans le clip original de « White Sail », sorti début avril, Havron parle de ses problèmes à une thérapeute.

Dites-moi, devrais-je avoir des enfants ?
Devrais-je revêtir mon uniforme ?
Docteur, dites-moi, quand ma petite vie facile est-elle devenue si difficile ?

L’un a déménagé en Thaïlande à cause de la refonte
Deux pendant le COVID
Trois viennent d’annoncer leur départ : eux aussi partent en Thaïlande
Un autre murmure amèrement, comme un disque rayé :
La situation, la situation, la situation, la situation

Il n’y a que moi qui ai acheté un pack de six
Des écouteurs, un briquet, un parapluie
J’ai une demi-chanson dans la tête
Et aucun plan de secours

De temps en temps
Je vois une voile blanche
Apparaître à travers un nuage gris
Un vent violent murmure : « Tu n’as pas le choix
Tu vas te noyer
Tant que tu n’auras pas appris à nager »

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