États-Unis : le Qatar fait le maximum pour la libération des otages ; l’obstacle, c’est le Hamas
Selon le Département d'Etat américain, l'obstination du Hamas empêche la conclusion d'un accord de cessez-le-feu et la libération des otages
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
WASHINGTON – Les États-Unis ont estimé mardi que le Qatar fait « le maximum » pour obtenir la libération des otages israéliens détenus à Gaza.
Plus le temps passe et plus Doha fait l’objet de critiques pour ce que certains qualifient d’impuissance, en tant qu’hôte des dirigeants étrangers du Hamas, à persuader le groupe terroriste d’accepter un accord avec Israël sur la question des otages.
Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, s’en est défendu lorsqu’on lui a demandé si Washington était satisfait du rôle de médiateur joué par le Qatar entre Israël et le Hamas.
« Le Qatar a joué un rôle des plus importants en permettant de faire sortir des otages, rôle primordial qu’il continue à tenir, et ce depuis des mois, dans le cadre des négociations avec le Hamas pour conclure un autre cessez-le-feu et la libération des derniers otages », a déclaré Miller.
« L’obstacle à la conclusion d’un accord sur la question des otages, ce n’est pas le Qatar, ce n’est pas l’Égypte, ce n’est pas Israël, en ce moment. C’est le Hamas. C’est le Hamas qui a refusé d’accepter le projet d’accord qui lui permettrait pourtant d’obtenir une grande partie de ce qu’il revendique de manière répétée », a conclu le porte-parole du Département d’État.