États-Unis : les Israéliens toujours à la table des négociations, pas le Hamas
Le porte-parole du Département d'État américain explique que les médiateurs qui discutent de ces questions avec le groupe terroriste n'ont pas été en mesure de les amener à s'engager du tout
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Les Etats-Unis n’ont pas publié de nouvelle proposition de compromis pour un accord de « trêve contre libération d’otages » parce que le groupe terroriste palestinien du Hamas n’a pas voulu s’engager sur la dernière offre qui est sur la table, a déclaré lundi le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller.
« Il y a plusieurs semaines, nous avons déclaré publiquement que nous avions présenté une proposition de compromis qui tentait d’amener les deux parties à dire ‘oui’. Il y avait un certain nombre de détails de mise en œuvre que nous devions régler, mais nous étions dans une situation où nous cherchions à présenter une autre proposition qui réglerait ces derniers désaccords », a expliqué Miller.
« Ce qui s’est passé au cours des dernières semaines, c’est que les médiateurs qui discutent de ces questions avec le Hamas – le Qatar et l’Égypte – n’ont pas été en mesure de les amener à s’engager du tout », a poursuivi Miller.
« La raison pour laquelle nous n’avons pas présenté cette [nouvelle proposition] est que nous ne parvenons pas à obtenir une réponse claire du Hamas sur ce qu’il est prêt à envisager et ce qu’il n’est pas prêt à envisager », a-t-il ajouté.
Miller a précisé qu’Israël n’a pas non plus totalement accepté l’accord de cessez-le-feu et qu’il devra prendre des décisions difficiles, mais que le problème principal est que le Hamas « n’a pas voulu s’engager, alors que les Israéliens sont toujours à la table des négociations ».
Le groupe terroriste du Hamas palestinien avait exigé le 24 septembre dernier une « action immédiate » de l’ONU pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, tout en affirmant son refus de nouvelles négociations en vue d’un cessez-le-feu qui donneraient, selon lui, à Israël « une couverture pour poursuivre son agression ».
« Nous exigeons une action immédiate pour mettre fin à l’agression israélienne et à la guerre de génocide contre notre peuple dans la bande de Gaza » et nous « affirmons fermement notre (refus) d’engager de nouvelles négociations qui donneraient à l’occupation une couverture pour poursuivre son agression », avait écrit le mouvement terroriste frériste dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.