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FIV erronée : les parents qui élèvent l’enfant réclament 100 M de shekels à Assuta

Le procès se concentrera sur les fautes professionnelles et la détresse de la famille ; la Cour suprême a interdit les tests génétiques visant à trouver les parents biologiques

Le centre hospitalier Assuta, à Rishon Lezion. (Crédit : Capture d'écran/Google Maps)
Le centre hospitalier Assuta, à Rishon Lezion. (Crédit : Capture d'écran/Google Maps)

Les parents d’un bébé né à la suite d’une erreur d’implantation d’embryon vont poursuivre l’hôpital responsable de l’erreur pour un montant de 100 millions de shekels, ont rapporté les médias israéliens mercredi.

La Douzième chaîne a rapporté que le procès se concentrera sur la négligence et l’incompétence du département de fertilité de l’hôpital Assuta de Rishon Lezion, ainsi que sur les souffrances endurées par la famille au cours de cette épreuve.

La petite fille est née à la fin du mois d’octobre, peu après que les médias ont révélé que la mère avait été implantée par erreur avec un embryon qui n’était pas le sien, dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV).

Le ministère de la Santé a d’abord cherché à retrouver les parents biologiques de l’enfant, mais après que les tests ont exclu le couple qui avait le plus de chances d’être les parents, les responsables ont annoncé en novembre qu’ils mettaient fin aux recherches.

La semaine dernière, la Cour suprême a décidé de ne pas autoriser la poursuite des tests génétiques pour six autres couples potentiels afin de déterminer s’ils étaient les parents biologiques de l’enfant.

Selon l’arrêt, les juges ont estimé qu’il y avait très peu de chances que les six couples soient les parents biologiques, et que les droits de la femme qui a donné naissance à l’enfant et de son mari étaient plus forts.

Un seul spermatozoïde injecté directement dans un ovule lors d’une FIV. Image d’illustration (Crédit : Lars Neumann via iStock by Getty Images)

En théorie, les résultats des tests pourraient entraîner le retrait du bébé au couple qui l’élève. Ceux-ci ont promis de lutter contre toute tentative visant à leur retirer la garde de l’enfant.

Le couple devait intenter une action en justice contre l’hôpital Assuta en décembre, mais les avocats ont préféré retarder l’action jusqu’à ce que l’action en justice concernant les tests soit réglée, a expliqué le reportage de la Douzième chaîne.

Le ministère de la Santé a envisagé de fermer l’unité de FIV à Assuta à la suite de l’erreur, mais a finalement décidé de ne pas le faire. Il a toutefois exigé que le département réduise ses activités de 50 %, et de passer de 10 000 procédures de PMA par an à 5 000.

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