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France : Nouvelles dérives anti-Israël du collectif « Nous Toutes »

Après avoir ignoré le sort des Israéliennes victimes du pogrom du 7 octobre, le collectif féministe affiche ouvertement son hostilité à l'égard d'Israël

Des militantes du collectif « Nous Vivrons », né après le 7 octobre contre l’antisémitisme, lors d'une marche dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, à Paris, le 8 mars 2024. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)
Des militantes du collectif « Nous Vivrons », né après le 7 octobre contre l’antisémitisme, lors d'une marche dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, à Paris, le 8 mars 2024. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)

Le collectif féministe français « Nous Toutes » a définitivement signé son hostilité à l’égard de l’État d’Israël.

Sur son compte Instagram, le mouvement a appelé à manifester le 8 octobre, soit le lendemain des commémorations du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, « contre l’armement et pour la fin du génocide en Palestine », en référence à la guerre à Gaza déclenchée par l’assaut barbare et sadique de quelques milliers de terroristes.

Déjà, après les massacres perpétrés par le Hamas, qui avaient visé les Israéliennes avec une violence particulièrement sadique, « Nous Toutes » était resté bien silencieux.

Lorsque le collectif de femmes juives « Nous Vivrons » avait été écarté de la marche du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, « Nous Toutes » avait condamné « Nous Vivrons » pour ne pas condamner la guerre contre le groupe terroriste palestinien, non sans l’accuser d’être « un mouvement politique d’extrême-droite ».

À Paris, comme à Bordeaux, les militantes de « Nous Vivrons » avaient dû être escortées par un service d’ordre imposant, avant d’être exfiltrées.

Mélanie Pauli-Geysse, présidente de l’association féministe « No Silence », citée par Le Point, se souvient des insultes : « Sionistes, fascistes, c’est vous les terroristes » et « Sales putes juives ».

« Aujourd’hui, avec un appel à manifester autour de la théorisation du concept de ‘fémonationalisme’, ‘Nous Toutes’ continue de nous ériger au rang de fascistes. J’aimerais qu’elles disent qu’elles veulent désarmer le Hamas, le [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah et le [groupe terroriste des Houthis du] Yémen, au lieu d’Israël », s’est insurgée Pauli-Geysse, ajoutant espérer, mais sans grande conviction, un « éveil des consciences universalistes » et une « rupture avec les dangereuses organisations ».

Au début de l’année 2024, une enquête du journal Libération avait même révélé que des messages antisémites avaient été envoyés sur les boucles WhatsApp du collectif.

Aujourd’hui, en appelant à manifester avec des associations telles que « Lallab », qui flirte avec l’islamisme, « Du Pain et des Roses », proche de « Révolution Permanente » qui avait glorifié le pogrom du 7 octobre, et le mouvement anti-Israël « Boycott, désinvestissement et sanctions » (BDS), « Nous Toutes » confirme ses penchants anti-Israël.

« Certaines féministes voulaient tellement s’allier à la lutte anti-raciste qu’elles ont été hyper-complaisantes avec des gens comme Taha Bouhafs », a confié, sous couvert d’anonymat, une ancienne membre du collectif au journal Le Point.

Bouhafs, militant très hostile à Israël et proche du parti d’extrême-gauche anti-Israël La France insoumise (LFI), avait renoncé à se présenter aux élections législatives en 2022 après des accusations d’agression sexuelle.

« Je vois dans cette passivité face à cette radicalité une volonté de se racheter, suite aux accusations de ‘féminisme blanc’, de racisme et de transphobie, mais aussi un manque de formation des militantes, jeunes et influencées par les radicaux chevronnés de ‘Révolution Permanente’ », a ajouté cette ancienne militante.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Au mois de mars, l’envoyée aux Nations unies chargée des crimes sexuels en période de guerre avait présenté à l’ONU un rapport de 24 pages, qui s’est basé sur plus de deux semaines de rencontres sur le terrain. Ce rapport a établi qu’il était « raisonnable » de penser que les terroristes du Hamas se sont livrés à des viols et à des violences sexuelles pendant leur périple meurtrier, le 7 octobre.

Le rapport précise que des éléments de preuve encore plus sûrs indiquent que les otages kidnappés par les terroristes, ce jour-là, ont subi des violences sexuelles pendant leur captivité.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

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