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Paris : Militantes pro et anti-Israël défilent pour la Journée des droits des femmes ; le collectif « Nous vivrons » exfiltré

Les membres du collectif "Nous Vivrons" ont été insultés et harcelés par des militants anti-Israël, qui avaient une large banderole dénonçant "le génocide et le colonialisme en Palestine"

Des militantes du collectif « Nous Vivrons », né après le 7 octobre contre l’antisémitisme, lors d'une marche dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, à Paris, le 8 mars 2024. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)
Des militantes du collectif « Nous Vivrons », né après le 7 octobre contre l’antisémitisme, lors d'une marche dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, à Paris, le 8 mars 2024. (Crédit : Dimitar Dilkoff/AFP)

Le collectif « Nous Vivrons », né après le 7 octobre contre l’antisémitisme, a défilé aux côtés des autres associations féministes ce vendredi 8 mars pour défendre les droits des femmes et plus spécifiquement ceux des victimes israéliennes des massacres du 7 octobre. Après avoir reçu « des insultes, des menaces, des jets de projectiles et gaz lacrymogènes », le collectif a été exfiltré de la marche par la police.

Face à la mobilisation de ce collectif, le groupuscule d’extrême gauche « Relève féministe » avait annoncé qu’il « refusait la présence de Nous Vivrons à la manifestation féministe du 8 mars », estimant que le collectif « assoie sionisme-racisme et nie les viols de Tsahal envers les femmes palestiniennes », en plus de « défendre le gouvernement français, qui continue de livrer des armes à Israël » dans le « génocide en cours ». Nous Vivrons avait assuré qu’il défilerait.

Des militants anti-Israël lors d’une marche dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, à Paris, le 8 mars 2024. (Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP)

Lors de la marche, des militantes anti-Israël avaient déployé une large banderole dénonçant « le génocide et le colonialisme en Palestine ».

Jeudi soir, plusieurs milliers de manifestantes féministes, « anticapitalistes » et « antiracistes », avaient déjà manifesté à Paris en « non-mixité choisie », à la veille de la Journée internationale des droits des femmes ce 8 mars et « en soutien aux Palestiniennes », avait constaté l’AFP.

« Solidarité avec les luttes du monde entier », ont scandé les manifestantes, rassemblées en début de soirée place de la République, certaines portant des t-shirts violets ou jouant des percussions. « Crois ton enfant, éduque ton fils » ou « Bravo Judith » (en référence à l’actrice Judith Godrèche), pouvait-on lire sur leurs pancartes. Après des prises de parole, le cortège s’est dirigé vers l’Hôtel de Ville, à l’appel de l’organisation AG féministe Paris-Banlieue et en présence d’Urgence Palestine et de nombreuses associations de défense des droits des femmes, des personnes LGBTQI+, des travailleuses du sexe ou des sans-papiers.

Ce cortège, qui a réuni 4 100 participants selon la préfecture de police et entre 7 000 et 8 000 selon l’organisation, était ouvert aux femmes, aux personnes transgenres et aux hommes gays.

Cette année, « pour nous, c’est important de mettre les Palestiniennes à l’honneur, pour dénoncer le génocide à Gaza » dont sont victimes « pour la plupart des femmes et des enfants », a affirmé à l’AFP Arya Meroni, secrétaire de l’AG féministe.

Elles n’ont pas fait référence aux viols et crimes commis par le Hamas contre les femmes israéliennes, alors même que l’ONU a admis cette semaine des preuves de viol, le 7 octobre et après.

La manifestation de jeudi soir, encadrée par un important dispositif policier comme ce vendredi, a elle aussi été marquée par quelques incidents : l’avant du cortège, où se trouvaient quelques dizaines de personnes encagoulées, s’est arrêté devant une supérette, en jetant de la peinture sur la devanture. Un peu plus loin, des policiers ont chargé un groupe d’individus qui avaient fissuré les vitres d’une banque et emmené au moins deux personnes, a constaté l’AFP. La préfecture de police a confirmé l’interpellation « d’une personne » pour « dégradations sur une banque » et par ailleurs des « dégradations par tags » de la part d’un « groupe d’une trentaine de personnes, porteuses de cagoules et parapluies ».

Les associations appelaient aussi à dénoncer les « restrictions et entraves » contre l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le monde, la récente loi immigration ou encore « l’instrumentalisation du corps » des femmes par le président Emmanuel Macron qui, avec son projet de « réarmement démographique », veut selon elles « dicter aux femmes si elles doivent avoir des enfants et quand ».

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