Israël en guerre - Jour 563

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Gaza : Tirs de mortiers sur des soldats, un bulldozer blindé touché par un engin explosif improvisé ; aucun blessé

Tsahal ordonne l'évacuation des abords de Khan Younès ; l'armée reconnaît avoir tiré par erreur sur des ambulances à Rafah, affirmant que des véhicules du Hamas étaient visés

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Un bateau de la marine israélienne naviguant au large de la ville de Gaza en mer Méditerranée alors que des civils marchent dans une allée du bord de mer, le 28 mars 2025. (Crédit : Omar al-Qattaa/AFP)
Un bateau de la marine israélienne naviguant au large de la ville de Gaza en mer Méditerranée alors que des civils marchent dans une allée du bord de mer, le 28 mars 2025. (Crédit : Omar al-Qattaa/AFP)

Trois obus de mortier ont été tirés sur les troupes de l’armée israélienne opérant dans la banlieue sud de Khan Younès, dans le sud de Gaza, samedi après-midi, a indiqué Tsahal.

En outre, l’armée a signalé qu’un bulldozer blindé D9 avait été touché par un engin explosif placé dans le sol dans la même zone.

Aucun soldat n’a été blessé lors de ces deux attaques, a noté Tsahal.

À la suite de ces attaques, l’armée a émis un avertissement d’évacuation pour les Palestiniens de la zone.

Dans un message publié sur le réseau social X, le porte-parole de Tsahal en langue arabe, le colonel Avichay Adraee, a publié une carte de la zone qui devait être évacuée, indiquant qu’il s’agissait d’un « dernier avertissement » avant que l’armée israélienne n’y mène des frappes.

La zone à évacuer comprenait la banlieue d’Abasan à Khan Younès, et les villes d’al-Qarara et de Khuzaa.

L’armée a reconnu avoir ouvert le feu par erreur sur des ambulances et des camions de pompiers dans le sud de la bande de Gaza il y a une semaine, alors qu’elle visait et tuait plusieurs membres du groupe terroriste palestinien du Hamas. Les faits se sont déroulés dimanche dernier dans le quartier de Tel Sultan à Rafah. Selon les autorités du Hamas, au moins un secouriste a été tué.

Les troupes avaient ouvert le feu « sur des véhicules du Hamas et éliminé plusieurs terroristes armés du Hamas » à Tel Sultan. « Quelques minutes plus tard, d’autres véhicules se sont approchés de manière suspecte des troupes… Les troupes ont réagi en tirant en direction des véhicules suspects, éliminant un certain nombre de terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien », a déclaré l’armée.

Tsahal a ajouté « qu’après une enquête initiale, il a été déterminé que certains des véhicules suspects… étaient des ambulances et des camions de pompiers », tout en condamnant « l’utilisation répétée » par « les groupes terroristes de la bande de Gaza d’ambulances à des fins terroristes ».

L’armée n’a pas précisé si des coups de feu avaient été tirés depuis les véhicules.

Des Palestiniens achetant de la nourriture et des cadeaux en prévision des célébrations de l’Aïd al-Fitr au marché d’Al-Zawiya, dans la ville de Gaza, le 28 mars 2025. (Crédit : Jehad Alshrafi/AP)

Vendredi, l’agence de défense civile dirigée par le groupe terroriste palestinien du Hamas a annoncé avoir retrouvé le corps du chef d’équipe et les véhicules de secours (une ambulance et un véhicule de lutte contre l’incendie) et déclaré qu’un véhicule de la Société du Croissant-Rouge palestinien avait également été « réduit en un tas de ferraille ».

Tsahal a déclaré avoir mené 25 frappes à travers Gaza vendredi, ciblant des opérateurs et des infrastructures du Hamas et d’autres groupes terroristes, alors que les agences des Nations unies accusaient Israël d’atrocités et de déplacements forcés dans la bande de Gaza.

Le ministère de la Santé du Hamas a déclaré qu’Israël avait tué 896 Palestiniens depuis la reprise des hostilités le 18 mars, et plus de 50 000 depuis le déclenchement de la guerre suite au pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes. Israël affirme qu’il cherche à éviter de cibler les civils et accuse le groupe terroriste de systématiquement violer le droit international et d’exploiter brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités terroristes.

L’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne (AP), WAFA, a fait état de plusieurs morts vendredi lors de frappes aériennes sur des habitations à Gaza, Rafah et Khan Younès, ainsi que sur une tente abritant des personnes déplacées dans le camp de Jabaliya et un véhicule à l’ouest de Khan Younès. WAFA a également signalé des tirs de véhicules militaires israéliens à Jabaliya et Beit Lahiya, des tirs d’artillerie dans la ville de Gaza et la démolition de bâtiments à Rafah par les troupes israéliennes.

Des Palestiniens fuyant les bombardements israéliens conduisent des véhicules transportant leurs affaires sur un axe principal à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, le 25 mars 2025. (Crédit : Bashar Taleb/AFP)

Parallèlement, alors que les agences humanitaires mettent en garde contre une pénurie alimentaire à Gaza, l’organisation caritative américaine World Central Kitchen (WCK) a déclaré qu’Israël avait frappé l’un de ses sites de distribution de nourriture à Gaza, tuant un bénévole local identifié comme étant Jalal et en blessant six autres. L’armée a indiqué qu’elle enquêtait sur ces faits et qu’elle était en contact avec WCK.

Le 2 mars, Israël a annoncé qu’il suspendait la livraison de toutes les marchandises et fournitures à Gaza en raison du refus, selon lui, du Hamas d’accepter une proposition visant à prolonger la phase initiale de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages conclu en janvier. Après deux semaines d’impasse, Israël a mis fin à l’accord par une série de frappes aériennes dans la bande de Gaza.

Au cours de la première phase de 42 jours, le Hamas a libéré 33 femmes, enfants, hommes civils de plus de 50 ans et personnes considérées comme des « cas humanitaires », en échange de quelque 1 900 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, dont plus de 270 condamnés à perpétuité pour le meurtre de dizaines d’Israéliens.

Une éventuelle deuxième phase aurait exigé qu’Israël se retire de Gaza et que le Hamas libère tous les otages encore en vie, dont le nombre est estimé à 24. Tous sont de jeunes hommes enlevés le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes et enlevé 251 otages, déclenchant ainsi la guerre à Gaza.

Mais Israël a refusé de négocier la deuxième phase, le gouvernement ayant déclaré qu’il n’accepterait pas de mettre fin à la guerre alors que le Hamas était toujours au pouvoir.

Une troisième phase aurait vu le Hamas restituer les dépouilles de 35 otages.

Des médiateurs du Qatar, d’Égypte et des États-Unis se sont efforcés de renouveler le cessez-le-feu.

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