Hamas, Houthis, Hezbollah et l’Iran narguent Israël à l’approche de la Journée Al-Qods
Au cours de cette journée, l'Iran et ses alliés terroristes organisent traditionnellement des marches de soutien aux Palestiniens et appellent à l'anéantissement d'Israël

Plusieurs groupes terroristes pro-iraniens, alliés dans ce que l’Iran appelle « l’axe de la résistance » contre Israël, ont réaffirmé mercredi leur soutien aux Palestiniens avant une journée annuelle de solidarité avec eux, a rapporté Al-Manar, la télévision du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
La journée Al-Qods (Jérusalem en arabe), lancée à l’initiative de l’Iran en 1979, par le leader révolutionnaire iranien, l’ayatollah Rouhollah Khomeini, est célébrée dans plusieurs pays musulmans le dernier vendredi du mois de jeûne musulman du ramadan, qui se termine fin mars cette année. Au cours de cette journée, l’Iran et ses alliés organisent des marches de soutien aux Palestiniens et appellent à l’anéantissement d’Israël.
« L’axe de la résistance » inclut l’Iran et ses alliés terroristes engagés contre Israël et la présence américaine au Moyen-Orient.
La journée Al-Qods va se dérouler alors que l’armée israélienne a repris le 18 mars ses frappes contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Israël n’a pas été « capable de briser la volonté de notre peuple et de notre résistance » malgré les « tueries » et les « destructions », et « malgré le soutien total des Etats-Unis », a estimé auprès d’Al-Manar, Khalil al-Hayya, un responsable du Hamas.

La guerre à Gaza a été déclenchée par le pogrom du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 qui a entraîné la mort de plus de 1 200 personnes du côté israélien, en majorité des civils.
Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 46 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 20 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Israël affirme s’efforcer de minimiser les pertes civiles et souligne que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains, en menant ses combats depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

Le chef des Houthis au Yémen, Abdel Malek al-Houthi, a déclaré que son groupe continuerait de soutenir le peuple palestinien « sans faire marche arrière », selon la chaîne libanaise.
Depuis le début de la guerre à Gaza, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.

« Nous n’accepterons pas l’occupation (israélienne) continue », a déclaré pour sa part le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, en référence à la présence de l’armée israélienne dans le sud du Liban malgré l’accord de trêve qui a mis fin en novembre à plus d’un an de conflit entre Israël et le mouvement terroriste libanais.
Le commandant iranien Esmaïl Qaani a lui déclaré que « la République islamique a toujours soutenu et continue de soutenir le peuple palestinien », dans un discours diffusé par la télévision d’Etat iranienne.