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Herzog : les dirigeants du monde entier faisaient pression pour un gouvernement d’unité

Défendant son échec, le chef de l'opposition affirme que la majeure partie de l’accord de coalition avait déjà été écrite mais que le Premier ministre lui a fait faux bond ; il invite Yaalon à rejoindre l'Union sioniste

Le président de l'Union sioniste, Isaac Herzog, sur la Deuxième chaîne, le 19 mai 2016 (Crédit : capture d'écran)
Le président de l'Union sioniste, Isaac Herzog, sur la Deuxième chaîne, le 19 mai 2016 (Crédit : capture d'écran)

Le président de l’Union sioniste et leader de l’opposition Isaac Herzog, sous le feu des projecteurs pour sa tentative ratée d’intégrer son parti dans la coalition de droite, a attribué ses efforts, jeudi, aux « messages des leaders régionaux et mondiaux » exhortant à un gouvernement d’unité pour faire avancer un traité de paix.

Dans une interview animée sur la Deuxième chaîne, Herzog a affirmé que les dirigeants du monde ont dit au Premier ministre Benjamin Netanyahu qu’ils ne lui faisaient pas confiance sur les questions de paix israélo-palestinienne.

Cela semble confirmer les reportages des médias rapportant que l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair, le secrétaire américain d’Etat John Kerry et le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi poussaient à la réconciliation entre le Likud de Netanyahu et l’Union sioniste d’Herzog, créant ainsi un climat plus acceptable pour les efforts de paix.

« Que pensez-vous, que Sissi travaille pour moi ? » a demandé Herzog, se référant au moment choisi par le président égyptien pour donner un discours, mardi, pour demander des avancées pour la paix, alors que Herzog et Netanyahu étaient lancés dans un marathon de pourparlers pour la coalition.

« Je croyais que nous assistions à un moment unique, où un groupe de dirigeants arabes modérés étaient prêts à effectuer un geste spectaculaire », a-t-il dit.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu dirige la réunion du cabinet hebdomadaire, le 15 mai 2015 (Crédit : Emil Salman/POOL)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu dirige la réunion du cabinet hebdomadaire, le 15 mai 2015 (Crédit : Emil Salman/POOL)

Il aurait pu y avoir un changement « historique » dans la région, a maintenu Herzog, mais Netanyahu « s’est enfui » en raison de la pression imposée par son parti, le Likud.

Il a également dit à la Dixième chaîne, dans une interview jeudi, que la plupart des détails de la transaction pour rejoindre à la coalition de Netanyahu avaient déjà été écrits, mais « au dernier moment, quand il était clair pour moi que les termes diplomatiques devaient être inclus dans l’accord parce que il n’y avait aucun changement dans les grandes directives [du gouvernement], alors Netanyahu a préféré faire faux bond et se tourner vers [le chef du parti Yisrael Beytenu, Avigdor] Liberman ».

« Il a décidé que c’était difficile pour lui », a déclaré Herzog sur la Deuxième chaîne, admettant qu’il était possible que Netanyahu « se soit joué de lui ». Il a également réitéré une demande effectuée plus tôt pour que les « extrémistes de gauche » contrecarrent l’accord de coalition – une référence possible au membre de son parti et prédécesseur en tant que leader travailliste, Shelly Yachimovich. L’Union sioniste est composée de deux groupes – le parti travailliste, qui est présidé par Herzog et dont il est le partenaire principal, et le parti plus petit de Tzipi Livni, Hatnua.

Herzog a appelé Moshe Yaalon et Orly Levy-Abekasis à rejoindre l’Union sioniste.

Alors que des députés de l’Union sioniste ont exigé la tête de Herzog mercredi, le député Itzik Shmuli disait à la Dixième chaîne jeudi que la quasi-totalité des députés du parti travailliste avaient donné à Herzog leur feu vert pour les négociations de coalition avec Netanyahu.

« Rappelons-nous … presque tous les membres du parti se sont fait entendre, disant qu’ils donneraient à Herzog leur consentement explicite pour étudier l’offre de Netanyahu », a déclaré Shmuli, lorsqu’on lui a demandé si l’on pouvait faire confiance à Herzog à la lumière de sa volonté d’entrer dans la coalition.

Herzog a réquisitionné la soirée de mercredi pour expliquer son incapacité à former un gouvernement d’union, accusant Netanyahu et lançant une attaque furieuse contre Yachimovich, qu’il a accusé d’avoir mené une campagne contre lui au cours des dernières semaines.

Dans un zig-zag apparent par rapport à une déclaration antérieure, le leader de l’Union sioniste a dit qu’il avait mis fin aux pourparlers mardi soir, et non pas après l’invitation de Netanyahu à rencontrer Liberman plus tôt mercredi.

« J’ai informé Netanyahu de la fin des négociations la nuit dernière », a déclaré Herzog.

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