Hommage devant l’Hyper Cacher de Vincennes, quatre ans après la prise d’otages
Quatre bougies ont été allumées devant la plaque commémorative en hommage à François-Michel Saada, Philippe Braham, Yohan Cohen et Yoav Hattab, tués en 2015 dans le supermarché
Familles, autorités et responsables du culte ont rendu hommage mercredi soir aux victimes de l’attentat contre l’Hyper Cacher à Paris, quatre ans après la prise d’otages qui avait fait quatre morts, tous juifs, lors d’un rassemblement organisé par le Crif.
La cérémonie a réuni, devant le supermarché de la porte de Vincennes, les ministres Christophe Castaner, Nicole Belloubet, Benjamin Griveaux, plusieurs représentants des institutions juives – Francis Kalifat, président du Crif, Joël Mergui, président du Consistoire et le grand rabbin de France, Haïm Korsia, aux côtés de proches des défunts. Le dessinateur Riss était également sur place.
Quatre bougies ont été allumées devant la plaque commémorative en hommage à François-Michel Saada, Philippe Braham, Yohan Cohen et Yoav Hattab, tués par Amédy Coulibaly le 9 janvier 2015 dans le supermarché.
Six autres bougies ont été allumées, notamment pour les victimes de Charlie Hebdo tués par les frères Kouachi, pour Clarissa Jean-Philippe, la policière municipale de Montrouge tuée par Amédy Coulibaly le 8 janvier, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame assassiné en mars dernier à Trèbes, Sarah Halimi, défenestrée en avril 2017, Mireille Knoll, tuée en mars 2018 dans son appartement parisien, les victimes de l’attentat de Pittsburgh à l’automne et les victimes de l’attentat de Strasbourg en terroriterroridécembre.
Haïm Korsia a lu un psaume et récité le kaddish, la prière des morts. Une minute de silence a été observée, avant que les participants n’entament la Marseillaise.
Au terme de quatre ans d’enquête sur les attaques de Charlie Hebdo, Montrouge et de l’Hyper Cacher en janvier 2015, le parquet de Paris a requis le 21 décembre 2018 un procès aux assises pour 14 personnes impliquées à divers degrés dans ces attentats.
Il revient désormais aux juges d’instruction antiterroristes de décider de renvoyer tout ou partie de ces suspects devant une cour d’assises spécialement composée. Tous sont soupçonnés, au minimum, de soutien logistique aux frères Kouachi et à Amédy Coulibaly.