Hotovely : Les officiels suédois ne sont pas les bienvenus en Israël
Jérusalem réagit vivement après que la ministre des Affaires étrangères suédoise ait appelé à une investigation sur « les meurtres extrajudiciaires d’attaquants palestiniens »
Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Les officiels de Stockholm sont actuellement importuns en Israël a déclaré mercredi, la vice-ministre des Affaires étrangères Tzipi Hotovely, un jour après que la ministre des Affaires étrangères suédoise, Margot Wallstrom, ait appelé à une enquête afin de déterminer si Israël a conduit des exécutions extrajudiciaires de Palestiniens pendant la vague de violence actuelle.
« Israël ferme ses portes pour des visites officielles provenant de Suède, » a dit Hotovely au cours d’un briefing aux diplomates israéliens juniors prenant actuellement des cours de cadets.
Son chef de cabinet, Noam Sela, a précisé plus tard aux Times of Israel qu’il y avait eu des demandes diverses d’officiels suédois pour des visites, mais que Jérusalem avait décidé de ne pas « les promouvoir ».
« Nos relations ne sont pas actuellement à leur apogée, c’est le moins qu’on puisse dire. Nous ne sommes pas intéressés à les accueillir ici. »
Plus tard, Sela a clarifié que seulement la ministre des Affaires Étrangères et son adjoint seraient empêchés de visite en Israël.
En effet, dans le même temps où Hotovely semblait défendre à tous les officiels suédois d’entrer dans le pays, le troisième orateur adjoint du Parlement suédois, Esabelle Dingizian, était en Israël en visite officielle.
Une délégation de l’Académie Royale de Sciences de Guerre suédoise visite aussi actuellement Israël et a rencontré des officiels israéliens seniors.
La politique de Jérusalem de décourager des visites de représentants gouvernementaux suédois supérieurs a en réalité été mise en place avant que Hotovely ne soit rentrée en fonction.
En janvier 2015, quand Avigdor Liberman était toujours le ministre des Affaires Étrangères, Wallstrom avait planifié de venir en Israël, mais il avait spécifié que ni le président, ni le Premier ministre ou le ministre des Affaires étrangères ne seraient disponibles pour la recevoir.
De plus, elle a dû prévoir sa propre sécurité, comme Israël a refusé de lui fournir la sécurité. Peu après, Wallstrom a annulé sa visite, citant « des différences de planning. »