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Iran : Un homme exécuté pour le meurtre d’un militaire lors des manifestations de 2022

Gholamreza Rezaï a été condamné à mort en octobre 2023 par le tribunal pénal de Kermanshah conformément à la loi du talion, utilisée en Iran dans les affaires de meurtre

La  prison de Kermanshah. (Crédit : Iran Human Rights)
La prison de Kermanshah. (Crédit : Iran Human Rights)

Un homme a été exécuté mardi en Iran, après avoir été condamné à mort pour le meurtre d’un militaire lors du mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini en 2022, a annoncé l’organe de presse du pouvoir judiciaire.

« Gholamreza Rassaï a été exécuté ce matin (mardi) dans la prison de Kermanshah », dans l’ouest de l’Iran, pour « avoir poignardé à mort un colonel des Gardiens de la révolution (l’armée idéologique du pays, NDLR) lors des manifestations illégales en novembre 2022 », a indiqué Mizan Online.

Le 27 novembre 2022, l’agence de presse Tasnim avait rapporté la mort du colonel et l’avait présenté comme étant « le responsable des renseignements du compté de Sahneh », dans la province de Kermanshah.

Région à majorité kurde, Kermanshah était à l’époque l’un des épicentres du mouvement de contestation.

Gholamreza Rezaï a été condamné à mort en octobre 2023 par le tribunal pénal de Kermanshah conformément à la loi du talion, utilisée en Iran dans les affaires de meurtre et liée à la volonté de la famille de la victime de voir appliquer la peine capitale, a précisé Mizan Online.

Dix hommes ont jusqu’à présent été pendus après avoir été condamnés en lien avec le mouvement de contestation qui avait ébranlé la République islamique après la mort en détention en septembre 2022 de Mahsa Amini, une jeune femme kurde de 22 ans arrêtée pour non-respect du strict code vestimentaire en vigueur en Iran.

Plusieurs centaines de personnes, y compris des membres de forces de sécurité, ont été tuées et des milliers arrêtées durant le mouvement de protestation décrit par les autorités comme des « émeutes » orchestrées par les pays occidentaux.

Mardi, la justice a annoncé la réduction de la peine de trois ans de prison infligée au chanteur populaire Shervin Hajipour, dont le morceau « Baraye » était devenu l’hymne de la contestation.

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