Israël en guerre - Jour 349

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Israël interdit à l’Espagne tous services consulaires aux Palestiniens à partir du 1er juin

Le ministère Israel Katz a rappelé qu'Israël "ne tolérera pas que l'on porte atteinte à sa souveraineté et à sa sécurité" suite à la reconnaissance par Madrid de l'État de Palestine

Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la coopération de l’Espagne, José Manuel Albares Bueno. (Crédit : Capture d'écran YouTube)
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la coopération de l’Espagne, José Manuel Albares Bueno. (Crédit : Capture d'écran YouTube)

Le ministère israélien des Affaires étrangères a ordonné lundi au consulat d’Espagne à Jérusalem de cesser ses services aux Palestiniens à partir du 1er juin, en riposte à la reconnaissance par Madrid de l’État de Palestine, selon un communiqué de la diplomatie israélienne.

À compter de cette date, le consulat d’Espagne à Jérusalem sera « autorisé à délivrer des services consulaires aux résidents de la circonscription consulaire de Jérusalem uniquement, et [ne sera] pas autorisé à […] exercer une activité consulaire à l’égard des résidents de l’Autorité palestinienne », précise le communiqué.

Le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré dans un communiqué distinct : « Aujourd’hui, j’ai mis en œuvre des mesures punitives préliminaires à l’encontre du consulat d’Espagne à Jérusalem, suite à la reconnaissance par le gouvernement espagnol d’un État palestinien. »

« Nous ne tolérons pas que l’on porte atteinte à la souveraineté et à la sécurité d’Israël. »

« Quiconque décerne un prix au [groupe terroriste palestinien du] Hamas et tente d’établir un État terroriste palestinien ne sera pas en contact avec les Palestiniens », a-t-il ajouté.

L’Espagne est de loin l’un des pays européens qui a le plus critiqué Israël à propos de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.

La semaine dernière, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont annoncé leur décision de reconnaître l’État de Palestine, à partir du 28 mai, s’attirant ainsi les foudres d’Israël.

Dimanche, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a justifié la décision de son gouvernement de reconnaître l’État de Palestine en expliquant qu’il s’agissait de rendre « justice » au peuple palestinien, mais également de « la meilleure garantie de sécurité pour Israël ».

Josep Borrell, le chef de file de la diplomatie européenne, a accueilli à Bruxelles ce même dimanche le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, pour des discussions internationales sur le renforcement de l’Autorité palestinienne (AP) du président palestinien, Mahmoud Abbas.

Les discussions avaient pour horizon l’avenir de la bande de Gaza, après plus de sept mois de guerre entre l’armée israélienne et les groupes terroristes palestiniens.

Une AP « forte » est nécessaire pour instaurer la paix au Moyen-Orient, a déclaré Borrell juste avant d’entamer la réunion avec Mustafa.

Samedi, l’Espagne avait demandé de son côté à Israël de se conformer à l’ordre de la plus haute juridiction de l’ONU de cesser son opération militaire dans Rafah, ville du sud de la bande de Gaza ou l’armée israélienne estime que sont retranchés les derniers bastions du Hamas.

Saisie par l’Afrique du Sud, qui estime que l’opération militaire israélienne dans Gaza – suite à l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre – constitue un « génocide », la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné vendredi à Israël de « mettre immédiatement fin » à l’incursion militaire dans Rafah.

La guerre a éclaté lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 252 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Plus de 35 900 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

L’ONU indique que quelque 24 000 victimes ont été identifiées dans les hôpitaux à ce jour. Le reste du chiffre total est basé sur des « informations médiatiques » plus obscures du Hamas.

Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

Deux cent quatre-vingt-huit soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

Plus d’une centaine d’otages sont toujours retenus dans l’enclave au mains du Hamas et de ses complices civils. Tous ne sont pas en vie.

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