Israël rejette la demande de libération du terroriste Walid Daqqa, qui est mourant
La commission a rejeté la demande du terroriste de 61 ans, atteint d'un cancer et condamné à la prison à vie pour avoir tué un soldat israélien en 1984
Une commission judiciaire spéciale a rejeté lundi la demande de libération anticipée de Walid Daqqa, 61 ans, prisonnier sécuritaire arabe israélien, condamné à la prison à vie pour avoir fait partie d’une cellule qui a enlevé et tué le soldat israélien Moshe Tamam en 1984.
Selon le quotidien Haaretz, cette décision a été prise en dépit de l’avis d’un expert médical de l’administration pénitentiaire israélienne, qui avait conclu que la vie de Daqqa, atteint d’un cancer, était « réellement menacée ».
Une commission spéciale chargée des prisonniers condamnés à perpétuité, présidée par le juge à la retraite Zvi Segal, a établi que l’état de santé de Daqqa n’était pas une condition suffisante pour sa libération anticipée, sur la base de la législation antiterroriste israélienne qui interdit la libération anticipée des prisonniers reconnus coupables d’actes terroristes.
Daqqa, un citoyen israélien et l’un des plus anciens prisonniers sécuritaires du pays, a purgé sa peine pour le meurtre de Moshe Tamam il y a deux mois, sa peine d’emprisonnement à perpétuité ayant été commuée en 37 ans.
Il a toutefois été condamné à deux années supplémentaires en 2017 pour avoir introduit clandestinement des appareils téléphoniques dans la prison de Ketziot avec l’aide de l’ancien député arabe Basel Ghattas.
Un porte-parole du forum Choose Life, qui représente les familles de victimes israéliennes du terrorisme, a déclaré au quotidien Israel Hayom que Daqqa « est un terroriste méprisable qui mérite de finir sa vie derrière les barreaux », et a exhorté le système judiciaire à rejeter « le nombre croissant de demandes de libération anticipée émanant de terroristes. »