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Jeux Invictus : une organisation pro-palestinienne réclame l’exclusion d’Israël

Une mobilisation a déjà réuni plus de 26 000 courriers demandant l'exclusion de la délégation israélienne

Harry, duc de Sussex et patron des Invictus Games, s'exprime lors de la cérémonie de clôture des Invictus Games 2023 à Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, le 16 septembre 2023. (Photo by LEON KUEGELER / AFP)
Harry, duc de Sussex et patron des Invictus Games, s'exprime lors de la cérémonie de clôture des Invictus Games 2023 à Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, le 16 septembre 2023. (Photo by LEON KUEGELER / AFP)

C’est devenu une marotte avant chaque grand événement sportif : une organisation pro-palestinienne s’oppose à la participation d’Israël aux Jeux Invictus, qui se dérouleront à Vancouver et à Whistler, en Colombie-Britannique, du 8 au 16 février 2025.

Les Jeux Invictus, initiés par le prince Harry en 2013, rassemblent plus de 500 militaires blessés au combat – actifs ou vétérans – qui s’affrontent dans diverses disciplines telles que la natation ou l’athlétisme.

Une délégation israélienne doit ainsi participer à la compétition de basket en fauteuil roulant les 8 et 9 février prochains. Une décision jugée incompréhensible par Farah Khalil, porte-parole d’Al-Wada, une organisation qui milite pour le droit au retour des réfugiés palestiniens à Gaza : « Comment peut-on les inviter à participer à ces jeux ? »

En réaction, l’association a appelé le public à se mobiliser pour faire exclure l’équipe israélienne. L’organisation des Jeux a reçu pas moins de
26 000 courriers en ce sens via la plateforme Action Network.

En réponse, les organisateurs ont expliqué comprendre que « la poursuite de la participation d’Israël à la communauté Invictus suscite diverses opinions et inquiétudes », mais ont rappelé que « les Jeux offrent une plateforme neutre qui transcende les différends politiques ».

Interrogé par Radio-Canada, Yann Roche, président de l’Observatoire de géopolitique et professeur au département de géographie de l’UQAM, dénonce la position des organisations sportives : « Le sport est loin d’être apolitique et c’est pénible d’entendre les dirigeants continuer à prétendre le contraire », tout en doutant de l’efficacité de sanctions contre les sélections sportives. « La Russie, cela fait bientôt trois ans qu’elle a attaqué l’Ukraine. Elle a été suspendue de toutes les compétitions, et l’impact est nul », souligne-t-il.

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