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Kurz à Rouhani: Remettre en cause le droit d’Israël à exister est « inacceptable »

"L'Autriche est inconditionnellement attachée à la sécurité d'Israël et de ses citoyens", a affirmé le chancelier au président iranien en visite pour sauver l'accord nucléaire

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz et le président iranien Hassan Rouhani lors d'une conférence de presse conjointe à la chancellerie, à Vienne, le 4 juillet 2018. (Crédit : AFP / ALEX HALADA)
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz et le président iranien Hassan Rouhani lors d'une conférence de presse conjointe à la chancellerie, à Vienne, le 4 juillet 2018. (Crédit : AFP / ALEX HALADA)

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le président iranien Hassan Rouhani, le chancelier autrichien Sebastian Kurz a déclaré mercredi qu’il jugeait « absolument inacceptable » de remettre en question le droit d’Israël à exister ou d’appeler à la destruction de l’Etat juif.

Avant la réunion de Vienne, M. Kurz avait déclaré qu’il parlerait clairement avec M. Rouhani du rôle de l’Iran au Moyen Orient, alors que Téhéran continue de nier les accusations selon lesquelles il déstabilise la région.

Le dirigeant autrichien a également condamné ceux qui banalisent la Shoah, dans des remarques apparemment dirigées contre le comportement iranien, et a déclaré que Vienne était « inconditionnellement » engagée en faveur de la sécurité d’Israël.

« Les préoccupations d’Israël doivent être prises au sérieux. L’Autriche est inconditionnellement attachée à la sécurité d’Israël et de ses citoyens », a déclaré M. Kurz, selon un communiqué d’un porte-parole officiel.

« Au cours de cette année commémorative, nous sommes particulièrement conscients de notre responsabilité historique. Nous condamnons fermement toutes les formes d’antisémitisme ainsi que toute forme de minimisation ou de négation de la Shoah », a-t-il ajouté.

Les dirigeants iraniens ont ouvertement appelé à la destruction d’Israël et la République islamique finance des organisations terroristes telles que le Hezbollah et le Hamas qui poursuivent les mêmes objectifs déclarés.

Mardi à Genève, le président suisse Alain Berset a déclaré que dans ses entretiens bilatéraux avec M. Rouhani, il avait souligné « la nécessité de reconnaître l’Etat d’Israël », ce qui a incité le président iranien à répondre que Téhéran considérait « le régime sioniste comme un régime illégitime », responsable du développement des conflits dans la région.

Le mois dernier, à l’occasion de la Journée Al-Qods, Rouhani a envoyé un message à la nation, en disant : « Je crois que la terre de Palestine sera rendue à leurs propriétaires avec l’aide de Dieu ». Il a également déclaré aux journalistes qu’“Israël ne pourra jamais se sentir en sécurité”. Au cours de l’événement, les manifestants ont chanté « Mort à Israël » et « Mort à l’Amérique ».

Le dirigeant autrichien s’est rendu en Israël le mois dernier, où il s’est engagé à « faire prendre conscience » des besoins particuliers d’Israël en matière de sécurité en Europe. Au cours de cette visite, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a indiqué qu’Israël intensifiait ses contacts avec Vienne, faisant l’éloge de son homologue et semblant annoncer un dégel dans les relations entre Jérusalem et un parti d’extrême droite de la coalition accusé de liens nazis.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, (à droite), avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz au bureau du Premier ministre de Jérusalem, le 11 juin 2018 (Crédit : Ohad Zwigenberg/Pool)

Le gouvernement dirigé par Kurz comprend le Parti de la liberté d’extrême droite, qu’Israël boycotte en raison de son passé de refuge pour les néonazis et de ses politiques xénophobes actuelles.

Israël s’est opposé avec force à l’accord sur le nucléaire de 2015 entre l’Iran, son ennemi juré, et les puissances mondiales. L’État juif fait également pression sur les puissances mondiales et agit pour retirer les troupes iraniennes du sud de la Syrie par crainte que Téhéran ne s’enracine militairement et ne lance des attaques contre l’État juif à partir du pays voisin.

Rouhani était à Vienne lors de la deuxième étape de sa tournée européenne pour obtenir des assurances concernant l’accord sur le nucléaire de 2015. Le voyage a été assombri par l’arrestation d’un diplomate iranien pour un présumé attentat à la bombe contre des opposants exilés à Paris.

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