La Corée du Sud veut stimuler son marché casher
Cherchant à attirer visiteurs et entreprises, Séoul lance une initiative pour encourager les producteurs à obtenir des certifications casher et hallal

La Corée du Sud a vu le futur ; et il est casher.
Le gouvernement coréen a annoncé mardi un projet pour attirer de nouveaux commerces et stimuler les ventes internationales en apprenant aux producteurs les nourritures casher et hallal.
Suite à une rencontre avec le président Park Guen-hye, des responsables ont annoncé un projet pour fournir un « soutien administratif et technique » pour aider les producteurs d’aliments casher et hallal et de cosmétiques à lancer des magasins en Corée et à se qualifier pour les certifications casher et hallal, a annoncé le Korea Times.
Le ministère coréen de la Stratégie et des Finances a déclaré que le marché hallal global, destiné aux musulmans pratiquants, croit rapidement et devrait atteindre 5,2 millions de milliards de dollars mondialement d’ici 2020. Il évalue le marché casher mondial à environ 250 milliards de dollars.
La première phase du plan est d’apprendre aux entreprises les exigences des marchés juifs et musulmans. Seulement 25 compagnies ont obtenu des certifications casher en Corée du Sud sur des produits comme le kimchi, les pâtes de riz et le sel, selon le Korea Times.
Le gouvernement prévoir de fournir aux fabricants de produits alimentaires des glossaires casher et de les encourager à assister au Kosherfest, une importante foire aux produits cashers organisée tous les ans à New York.
Les initiatives hallal semblent être un peu plus avancées. Selon le ministère, presque 300 entreprises coréennes ont une certification hallal, principalement accordée par la Fédération musulmane coréenne.
La nourriture casher est difficile à trouver en Corée, même à Séoul, la capitale, bien que le Habad de Corée dise vendre « des centaines d’articles […] du monde entier » aux résidents et visiteurs.