Israël en guerre - Jour 341

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La croissance économique d’Israël étouffée par la guerre contre le Hamas – CBS

Selon Fitch, la guerre pourrait se poursuivre "jusqu’en 2025" ; selon le ministre des Finances, l’économie israélienne devrait rebondir grâce à des "mesures responsables"

Illustration : Vue de la bourse de Tel Aviv. (Crédit : Autorisation)
Illustration : Vue de la bourse de Tel Aviv. (Crédit : Autorisation)

L’économie israélienne s’est développée à un rythme plus lent au cours du deuxième trimestre de l’année, alors que la guerre – déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre – continue à peser lourdement sur la production nationale, selon les données préliminaires du Bureau central des statistiques (CBS) publiées ce dimanche.

Debut juillet, des économistes avaient mis en garde contre le risque de grave crise économique en Israël – voire d’effondrement. Un mois plus tard, l’agence de notation Fitch a abaissé d’un cran la note de la dette d’Israël, de « A+ » à « A », en raison du conflit avec le Hamas, qui risque de « durer jusqu’en 2025 », selon l’institution.

Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,2 % en rythme annuel entre avril et juin par rapport aux trois mois précédents, selon une première estimation du CBS.

L’économie a rebondi au début de l’année, avec une croissance annualisée de 17,3 % au cours des trois premiers mois de l’année, après une baisse de 20,6 % au cours du dernier trimestre de 2023, alors que le déclenchement de la guerre contre le Hamas à Gaza le 7 octobre a fortement réduit les dépenses de consommation, le commerce et les investissements.

« Outre les pertes humaines, le conflit pourrait entraîner d’importantes dépenses militaires supplémentaires, la destruction d’infrastructures et causer des dommages durables aux activités économiques et aux investissements, ce qui entraînerait une nouvelle détérioration des perspectives d’Israël en matière de crédit », a déclaré Fitch dans une note datant du 13 août.

Les finances publiques ont été touchées, et Israël devrait enregistrer un déficit budgétaire « de 7,8 % du PIB en 2024 et une dette qui restera supérieure à 70 % du PIB à moyen terme », selon l’agence de notation.

Selon Fitch, la poursuite du conflit l’année prochaine obligerait Israël à maintenir ses dépenses militaires élevées et perturberait encore davantage les industries du tourisme, de la construction et de la production dans les zones frontalières.

L’agence de notation s’attend à ce que le gouvernement israélien augmente en permanence ses dépenses militaires de près de 1,5 % du PIB par rapport aux niveaux d’avant-guerre.

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a qualifié cette décision de « naturelle » dans un contexte de guerre et a déclaré que l’économie israélienne devrait rebondir à la suite des mesures responsables qu’il prévoit, selon lui, de mettre en œuvre.

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